Plumes... de plume
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Plumes... de plume

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Epistolaire

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Delta

Delta

Messages : 57
Date d'inscription : 28/07/2009

Epistolaire Vide
MessageSujet: Epistolaire   Epistolaire Icon_minitimeVen 21 Mai 2010 - 13:42

De Delta
Jeu 15 Oct 2009,
21:49 « un maitre ? »


Votre maitre ?
Voyons voyons, mon
ami ! J'ai ouï vos propos et ne peux que m'insurger ! Une âme telle que la vôtre ne peut appartenir qu'à elle même...

Vivez libre, vivez,
enfin ! Voyez la vie que la liberté me procure.

Jeune oiseau,
déployez vos ailes.

En souvenir, j'ai retrouvé en mes cheveux, un brin de paille.
Bon retour en Marseille.
Δµ


D’Iskander
Ven 16 Oct 2009,
15:21 « Re: un maitre ? »

Je resterai libre, rassurez-vous !
Mon Maître m'a demandé de prendre en charge l'éducation de son aîné.
J'ai accepté, pour pouvoir apprendre à lire et écrire en même temps et gagner de quoi nourrir les miens.
Puis sa compagne m'a réitéré cette demande, en son nom.
Mon âme est libre de toute entrave.
Ceci dit, une autre chose m'inquiète : mon maître ne semble pas avoir que des admirateurs. Ses
détracteurs semblent véhéments. J'espère que son fils n'en souffre pas.

Mes premiers pas m'emmènent vers Marseille.
A chaque pas, une aventure. Je pense à vous.


D’Iskander
2009-10-15
23:04:17

Delta
Je sens votre parfum dans les herbes coupées.
En fermant les yeux, je sens le fantôme de vos baisers.
L'odeur de vos cheveux. Le grain de votre peau. Votre espièglerie. Vos sourires. Vos rires. Votre bouche encore. La douceur de cette nuit.
La route.
Je suis à la croisée des chemins.
J'ai achevé ce que j'étais venu faire ici, à Aix. Et, par vous, j'ai trouvé,
appris, senti beaucoup plus encore.
Vous m'avez ouvert tout un monde que l'ingénu insoupçonne. Et tant à découvrir encore.
La route.
Les miens m'attendent.
Ma demeure est à Marseille.
J'y retourne.
J'y apprendrai encore.
Si votre route vous y mène, passez me voir. Je serai heureux de partager avec vous ce que nous aurons appris ou simplement de parler encore avec vous.
Je confie cette missive à votre intention au premier colporteur. Je ne sais quand elle vous parviendra, à quel hasard des chemins.
Je suis heureux de vous connaître.
Si le soir, vous vous sentez seule ... pensez à moi. Je ne serai jamais loin.
Une douce nuit, cette nuit et toutes les nuits à venir.
Iskander



De Delta
[Un colporteur dépose un courrier tâché, déchiré par
endroits. Il raconte l'avoir trouvé aux alentours d'Arles. L'herbe était
piétinée autour d'un feu, une charrette aussi, avait laissé des traces. D'un
naturel curieux, il avait lu le pli, y ayant trouvé un nom, un lieu, il la lui
avait apportée. Marseille, c'était sa route.]

Doux jeune Iskander.
Il est tard, posée dans les herbes, j'y perçois des souvenirs.
J'ai encore votre goût sur mes lèvres. Celui de votre innocence, de votre douceur.
Heureuse, véritablement d'avoir été celle qui vous a fait découvrir. Tant de choses que
j'aurais aimé vous offrir encore.

Profitez de Marseille, c'est une ville des plus belles, c'est d'ailleurs son nom. La Belle.
Certains fruits y sont pourris, prenez garde de n'y pas croquer par inadvertance.

Peut être, peut être me dis je que je reviendrai là bas... Vous m'avez laissé un goût d'inachevé.
Envie presque de faire demi tour, de continuer avant que vous ne soyez souillé, de continuer ce
que j'ai entamé.

Je pense à vous...

Quelqu'un vient. Nombreux... je ne sais ce qu'ils veulent. Je...


*cafouillages dans l'écrit, choses illisibles, le papier est chiffonné.*

[HRP : Deltamu va disparaitre... dès demain semble t il.
Delta. est apparue. (ne pas oublier le "." après le "Delta" ). J'enverrai le lien du rp, si intéressé. Tout cela pour dire qu'écrire à Deltamu ne servira à rien, Delta. seule pourra lire les messages. Au plaisir de croiser la plume]


D’Iskander

Sam 31 Oct 2009,
10:29 « Un rêve »

Bonjour !
J'ai rêvé de vous la nuit dernière.
Je ne sais où vous êtes, sur quel chemin, dans quelle contrée...
Marseille rêve d'un port, de navires aux ailes blanches et de ce qu'il y a derrière l'horizon.
A très bientôt.


De Delta

Mar 03 Nov 2009,
17:27 « Re: Un rêve »

J'ai rêvé d'une vie il y a peu.
Une vie dont j'ai oublié bien des lignes.
Vous me parlez de Marseille, cette ville ne m'est pas inconnue.
Je crois.
Qui êtes vous ?
Et...
Qui suis-je ?
A bientôt, oui, si vous le dites.
Mon horizon est loin de la mer, des ports et d'êtres aux ailes blanches.
On m'a dit que je me prénomme Delta.
Si on le dit...
Delta, donc.


D’Iskander
Date d'envoi : 2009-11-15
22:55:24 « Souvenirs »

Un baiser humide et suave.
Un gémissement.
Des corps qui se retournent.
Un sourire dans la nuit.
Puis tout s'étiole, tout se dissipe.
L'odeur de la mer reste.
Le vent. Le vent salé de la mer.
Je rêve de beaux navires et de voiles, et de vent.
Et de la mer.
J'ai rêvé de routes.
La mer n'est-elle pas une autre route ?



De Delta
« Re : Souvenirs »
La mer est une route que je parcourrai.
Je m'en vais dans le nord, je crois.
J'erre.
De baiser en gémissement... je m'interroge...
Trace d'un passé oublié...
Racontez-moi...
Vous.

Nous...
Nous ?
Loin de la mer.
Loin dans les terres.
Je songe.
Illustre inconnu.
Dévoilez-vous.


D’Iskander
Date d'envoi : 2009-11-19
20:45:30 « Réminiscences »

Nous ... nous ...
Je suis passé par les rues d'Aix et je nous ai revus.
Et nous ... et pas ... un autre couple qui s'en allait vers un cocon d'intimité.
J'ai senti votre parfum un moment.
J'ai senti votre regard.
Puis le vent a soufflé et plus rien ...
Nous ... Etait-ce un rêve ?



De Delta
« Essence »
Un rêve ?
Un rêve vous laisserait il certaine odeur ?
Une sensation, une impression...
L'impression que mon esprit se refuse à se rappeler une promesse...
La savez-vous ?
Je me cherche, vous détenez fragments de moi.
A l'aide.
Je suis posée, sur la branche d'un blond.
Pourtant, je rêve.


D’Iskander
Date d'envoi : 2009-11-28
01:01:46 « Re : Essence »

Un fragment de vous...
Toujours ce parfum fugace, évanescent...
L'impression d'une ombre qui passe, qui est passée, qui est encore là.
Puis, au moment où je m'y attends le moins, je sens votre main dans la mienne.
Puis rien.
J'ai failli crier votre nom au moment ultime ... et n'ai pu le retrouver.
Vos fragments de vous sont tout au fond de moi.
Ils vont et viennent à leur gré.
Nous nous effleurons en songe.
Puis j'ouvre les yeux et vous vois ... non, ce sont les yeux d'un autre.
...
Un jour ... un jour je laisserai les embruns me guider jusqu'à vous.



De Delta
Date d’envoi : 2009-12-08 « Etrange »
A la veille d'un évènement, je relis votre lettre.
Mon blond dort profondément.
J'aime, je crois.
Je n'ai su le lui dire et vous le confie à vous.

N'est ce pas étrange ?
Il est des choses que l'on ne comprend pas.
Je ne comprends pas pourquoi je prends ce soir plume et encre pour vous répondre encore.
J'aimerais avoir ce parfum de vous, vous qui connaissez le mien.
Promesse...
Ce mot encore à mon oreille.
Promesse de conte...
...
Un jour... Un jour les embruns vous mèneront à moi.
Ce jour, prévenez moi.


D’Iskander
Date d'envoi : 2009-12-10
« Liberté »

Je laisse ma belle dormir.
Ses épaules nues se soulèvent et s'abaissent au doux rythme de sa respiration.
Et je pense à vous... étrange ...
Ce parfum ... pourquoi tentais-je de retrouver votre parfum en elle ?
J'aime, je crois, passion dévorante et quotidienne, un besoin, un rut. Une tendresse aussi. Une complicité inachevée.
Je me dégoûte ? Non. Même pas. Je suis odieux, innocent de me l'avouer et honteux de le savoir.
J'ai mûri. Avec cette maturité ... j'ai gardé mon ingénuité et perdu mon innocence.
J'ai ce souvenir de vous. Ce parfum de liberté absolue, grisante.
J'ai le souvenir de moi, toujours présent, présentement, choisissant de rester, de faire vivre son foyer.
Je ne regrette pas. Mes soeurs grandissent et sont heureuses. Ma ville grandit et embellit. Je veux croire que c'est grâce à moi, mais c'est juste une chose à laquelle je participe.
Et chaque matin est un moment merveilleux. Et chaque moment est un moment beau.
Il y a de la beauté en tout, pour qui veut la voir.
Et en tout, j'ai l'impression de saisir votre regard, votre sourire. Fugace.
Evanescent. Présent.
Il y a de la liberté en tout, pour qui se sent libre.
Mais partout, celle liberté me conduit à vous. Etrange.
Je regarde la mer. Un jour prochain, nous finirons le port. Un jour prochain, nous construirons un navire.
Un jour prochain. Est-ce un mensonge ? Pas encore. Peut-être jamais.
Sur ce navire, je partirai. Ou je le laisserai partir, et j'irai mon chemin.
Ce jour, mon parfum prendra celui du sel de la mer ou de la poussière de la route.
Il me mènera à vous.
Je ferme les yeux. Je vois votre visage se rapprocher du mien. Je sens vos lèvres à la lisière des miennes. J'expire pour mêler nos haleines.
Votre blond ne sait pas fermer les yeux.
J'en suis jaloux pourtant.
Je tends la main dans le vide pour vous sentir ... et vous êtes déjà partie.
Alors, je vous écris tout cela, en phrases, en mots, en bouquets et en vrac.
Je vous sens lire derrière mon dos. Alors, ... j'écris encore, encore et encore. Encore et encore et encore. Toutes mes inepties. Autant de mots pour vous retenir encore un peu. Je laisse couler ces mots tels que je les ressens.
Je vous sens sourire. Vous êtes là ! Vous êtes là ?
Je n'ose me retourner, de peur de briser la magie.
Ce billet ne devrait jamais finir.
Je voudrais vous entrainer à le lire jusqu'à la fin des temps.
Non.
Non. Je ne puis vous piéger. Pas ainsi. Jamais.
Vous êtes libre.
Et à cela je ne peux rien.
Je lèverai la plume alors. Ensuite, je vous enverrai ce billet.
Et je moucherai la chandelle.
Puis me retourner, juste à temps pour sentir votre parfum.
Peut-être.



Delta à Kika
A Toi.
Tu viens à peine de t'éloigner pour aller donner quelques ordres que je ressens ce froid qui
caractérise ton absence. Un frisson me traverse, violent. Je me dois d'attendre encore un peu avant de te rejoindre, il me faut jusqu'au bout laisser l'illusion d'une parfaite habitante des lieux.


J'observe notre isba, notre nid, "notre", je me plais à prononcer ce mot en ma tête, ayant encore du mal à le dire à haute voix, à fortiori quand tu es là.

J'ai peur... Une indicible angoisse me transperce chaque fois que je m'imagine un nous véritable, durable. Ai-je vécu quelque déboire sentimental lors de cette vie qui fut mienne ? Tu me l'as dit, pourtant, je n'en garde nulle trace si ce n'est cette torsion des tripes qui m'empêche de parler, d'oser te dire...

Même pour l'écrire j'ai du mal. Pourtant ces mains moites quand je t'entends arriver, ce frisson à
te voir enfin, ce poids qui me pèse et s'envole alors qu'une douce chaleur m'envahit tandis que tes lèvres épousent, que tes mains se posent sur mes reins... Ces gestes, je les vivrais cent fois encore, mille même, plus encore, je ne m'en lasserai pas.


J'aime, je crois.
Et je crois que c'est toi.


Je n'y tiens plus, je n'attendrai pas la fin du jour pour te rejoindre à ton poste. Me voilà sortie de notre couche, nos paquetages finis, je récupère chaque chose qui veut dire un rien "c'est nous". J'arrive, je vais ranger cette plume et ce feuillet, le plier, et j'arriverai derrière toi, te le glisserai dans la chemise, déposant au passage un tendre baiser sur ta nuque. Je te laisserai lire, guettant au fil de ta lecture, tes réactions, l'air de rien.

J'aime, je sais. Et c'est toi, j'en suis sûre. Fais taire cette angoisse qui m'étreint.

PS, si tu veux faire du feu, j'ai du papier.


De Delta
« Restez… »
Là bas...
Restez là bas, près de votre belle.
Vous aimez, j'aime, pourquoi s'écrire encore ?
Ce soir, je vais faire du feu.
La Delta que vous avez connu n'est plus.
Je ne la connais pas.
J'ai tenté de la retrouver, mais elle se refuse à mon souvenir.
Gardez souvenance de ce fantôme qui fut peut être mien, dormez au côté de votre belle, aimez la, chérissez la...
Humez son parfum, écoutez sa voix.
Sentez... vos mains devenir moites à son approche, ce frisson qui vous parcoure lorsqu'elle vous embrasse.
Aimez
Aimez la sans détour, sans pensées envers moi.
S'il vous plait.
Et si vous ne le faites pour moi, faites le pour elle.
Je suis libre...
Le chemin que je parcours est semé d'embûches.
Nous sommes tombés.
Mouchez la chandelle.
Mon blond sait fermer les yeux.
Et lorsqu'il les ouvre, son regard sur moi me réchauffe, me trouble, me transperce.
J'aime, je sais.
Vous avez le droit d'en être jaloux.
Adieu, jeune inconnu.
Faites comme moi...
Construisez votre futur.



D’Iskander
Date d'envoi : 2009-12-14
23:57:23

Notre futur …
Notre futur vient. Une merveille. Une beauté. Un pas vers un avenir que je n’imaginais même pas.
Ma mie est enceinte. Nous allons avoir un bébé à l’été.
Ma mie sourit en son sommeil, serre son ventre encore plat et pourtant porteur de toutes ces espérances.
L’avenir à un autre nom, une autre saveur ...
Jusqu’ici, il y avait le passé.
Jusqu’ici il y avait le présent, dont nous avons jouis impunément.
Aujourd’hui, l’avenir a pris sa saveur.
La Delta que j’ai connue a été.
Nous avons partagé nos lèvres, notre respiration, goûté notre sueur, sentis nos corps nous conduire à un moment ultime.
C’eût pu être nous … qui sait si cela ne fut pas.
La liberté eut pris une autre saveur.
Celle d’une autre promesse.
Le présent devient futur. Il a choisi une voie. Nous avons choisi une voie.
Vous êtes libre.
Vous êtes libre. Pourtant … je vous ai fait peur.
J’en suis désolé.
Je ne puis vous emprisonner en mon âme.
Pourtant, je me sens orphelin de vous.
Je ne veux pas être importun … vous importuner.
J’écris encore.
J’ai froid. Froid. Froid.
Des larmes viennent. Un sanglot. Je les laisse passer.
J’écris encore.
J’écris comme je cours après mes chimères.
J’aurais envie de vous voir encore … de …
J’ai l’impression de voir votre regard. Vos lèvres.
Un mot.
Une phrase qui se forme.
Une phrase que je ne veux pas entendre.
Je vois votre regard. Je vous fais peur à nouveau.
Pas pour vous. Pour moi.
L’hiver est là. Il fait froid.
Il est la promesse du printemps.
Quand viendra-t-il ?
Il est un jour poussé une rose.
Elle a éclos le temps d’une floraison.
Une floraison magnifique.
Puis elle a disparu, emportée.
Vous avez disparu.
Et votre rêve reste.
Combien de temps faut-il pour tomber amoureux ? Un instant suffit.
Combien de temps faut-il pour cesser de l’être ?
Je n’ai pas de réponse.
Le souvenir de Delta s’enfonce dans les limbes.
Bientôt elle sera toute pareille à mon souvenir d’elle.
Et vous … serez pareille à vous-même … ou aurez changé.
C’est cela qui me fait le plus peur. De vous oublier. D’oublier Delta, telle qu'elle fut, telle qu'elle est.
La bougie est presque éteinte. Ma douce remue dans ses rêves. Elle frissonne.
J’aime la réchauffer.
La chérir.
J’ai senti son parfum. Il est différent du votre.
J’écris encore.
Les dernières lueurs de la chandelle.
J’ai terriblement froid.
J'ai en moi cette phrase terrible ... non mon amour, je ne vous aime pas.
Un courant d'air a mouché la chandelle.
Il reste le clair d'étoiles. Juste assez pour cacher mes larmes.
La flamme éclairait mes mots.
La nuit éclaire la ville.
Elle vit, en sourdine, porteuse des espérances de demain.
Elle dort en rêvant.
Elle est belle.
Ma belle m’appelle.
Je vous sens derrière moi, inquiète.
Il ne faut pas.
Je vous aime.
Et je resterai.
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