Sorte de retrouvailles. Nîmes.

Messages : 57 Date d'inscription : 28/07/2009

Deltamu entre dans la taverne.

Saens entre dans la taverne.

Saens raclôte doucement sa gorge.

Deltamu tourne la tête vers la porte.

Saens hasarde un bonjour, s'assied, perplexe. Sourit.

Oliviers entre dans la taverne.

Oliviers : Bonjour

Saens : 'jour sieur.

Oliviers s'incline devant la dame

Oliviers : Vous allez bien?

Deltamu ne pipe mot, surprise.

Saens : Toujours pas décidé pour la génuflexion sieur ?

Oliviers : Non

Oliviers : On ma dit que c'était mieux les révérences

Saens : Oh, alors si on vous a dit...

Saens sourit.

Oliviers : Oui

Oliviers : Ça vous dits une partie de poker?

Saens : Là ? Heu, non.

Oliviers : Et vous madame?

Deltamu : Pas vraiment.

Oliviers : D'accord

Oliviers : Ces parce que je pars ce soir et je voulais m’amuser un peu avant...

Deltamu : Allez y quelqu'un vous y rejoindra peut être.

Oliviers : Je préfere discuter e bonne compagnie plutôt que de rester seul à attendre

Oliviers : Mais c’est pas grave

Deltamu : Sauf que... justement, nous voulions dialoguer. Pas discuter.

Saens : Pas le moment messire, pas le moment.

Oliviers : dialoguer et pas discuter mais ces la même chose madame non?

Deltamu : Le dialogue se fait à deux...

Oliviers : D'accord je m'en vais

Oliviers s'incline devant la dame et s'en va

Oliviers sort de la taverne en grommelant et claque la porte.

Deltamu : Pauvre porte.

Saens : Hum. Oui.

Saens : Vous... marchandez vers Toulouse ?

Deltamu : Non, je venais chercher quelqu'un à Arles... on m'a dit qu'elle était partie à Nîmes... et il semble qu'elle soit repartie vers Arles.

Saens : Oh. Moi j'allais vers le Béarn.

Saens : J'y vais toujours d'ailleurs.

Deltamu sourit.

Deltamu : Pas perdu en route ?

Saens sourit.

Saens : Non, pas encore.

Deltamu : Tant mieux.

Deltamu : J'ai... rencontré du monde sur la route.

Saens : Vous... avez croisé la lieutenante, n'est-ce pas ?

Deltamu : Oui.

Deltamu : Oui, je l'ai croisée, et j'aurais préféré qu'elle soit bien moins sympathique...

Deltamu : Qu'elle ne me propose pas de lire votre courrier lorsqu'il arriverait... dont finalement, elle ne m'en a lu que la première ligne.

Saens : J'ai eu un vague écho oui.

Saens : Ah ? N'avez pas lu le reste ?

Deltamu : J'aurais eu du mal. J'ai à peine croisé mon professeur et n'ai confié à personne d'autre cette lecture.

Saens : C'est assez ironique.

Saens : Beaucoup même.

Deltamu le regarde, ne l'a toujours pas quitté des yeux en fait.

Deltamu : Mais encore ?

Saens : Ironique juste. Amusant, pas tellement.

Saens : La première partie, c'était un monologue poussiéreux sur Arles.

Saens : Vous n'avez rien manqué à ne pas le lire.

Deltamu : C'étaient vos mots, j'ai manqué quelque chose. Et la suite ?

Saens pose machinalement le pouce sur le point d'encre.

Saens : La suite, je sais seulement qu'il y était écrit que j'avais retrouvé ma femme. Celle qui était partie en Italie.

Deltamu : Votre femme.

Saens acquiesce.

Payaya entre dans la taverne.

Deltamu : Décidément, l'Italie nous renvoie ceux qui... 'jorn dame.

Oliviers entre dans la taverne.

Oliviers : re

Saens : 'jour.

Oliviers : Je suis tous seul dans la taverne alors je viens vous rejoindre

Saens : Magnifique.

Deltamu regarde les gens, puis Saens.

Deltamu : Quelle bonne idée.

Saens sourit.

Deltamu se lève.

Oliviers : J'ai toujours de bonnes idées moi

Saens la suit du regard.

Deltamu : J'irais bien continuer le dialogue ailleurs. A moins qu'il ne soit monologue.

Saens : ça, c'est une bonne idée.

Saens ramasse son sac et file ouvrir la porte.

Oliviers : Sympa

Deltamu le rejoint et sort.

Saens :
*Referme soigneusement la porte et la regarde.* Voulez marcher un brin ?

Delta :
*Installe correctement sa besace sur son épaule et acquiesce.*

Saens :
Ou marcher sur un brun peut-être ? *Lui propose son bras.* Je pensais sincèrement que vous aviez montré la lettre à votre professeur.

Delta :
*Se compose un sourire et prend le bras tendu.* Nulle envie de vous piétiner... Et j'estime que mon professeur n'a pas à connaitre le contenu de ce courrier. La demoiselle toulonnaise non plus d'ailleurs.

Saens :
Hum. Elle n'a pas semblé ravie de le lire en effet. Navré d'avoir gâché une amitié. *Entreprend de descendre la ruelle.*

Delta :
Bête erreur de ma part. J'aurais dû me douter, quelques indices m'ont titillé l'esprit, mais je n'ai rien retenu sur le moment. *Marche à son rythme, sans vraiment voir où ils vont.*

Saens :
N'y êtes pour rien. Et puis il parait que j'endosse avec perfection le rôle du salaud ingénu. *Tourne à gauche, évite une grosse madame, les yeux vers le bout de la rue.*

Delta :
Charmant mots doux. Cela ne ressemble guère à la jeune toulonnaise. *Ralentit le pas, un peu.* Et donc, vous avez retrouvé votre femme. J'ignorais que vous étiez marié.

Saens :
Nous devions l'être. En Italie justement. Elle est partie une nuit, et j'avoue que je pensais ne jamais la revoir un jour... bref, je pensais mal.

Delta :
D'autres choses pour lesquelles votre pensée vous a fait défaut ? *Baisse les yeux sur son poignet, un bref instant.*

Saens :
Hum ? Me demandez si j'ai une autre bonne nouvelle à votre attention ?

Delta :
Autant tout avoir d'un coup, la digestion est plus lourde, mais elle passe plus vite. *S'arrête, l'arrête et se tourne vers lui, levant ses billes vers les siennes.*

Saens :
Alors non, rien d'autre. Je n'ai pas de troisième jambe et je ne suis pas un meurtrier.

Delta :
Rien d'autre ? Bien. *Reprend la marche, sans lâcher son bras.* Et où allons nous ?

Saens :
Vous pensez réellement que je le sais ? A droite, puis à gauche. Si nous tombons sur une charmante place, tant mieux, sinon ce sera une rue de tanneurs, ou de mendigots. A vrai dire, je m'en fiche un peu.

Delta :
J'en ai absolument rien à faire non plus. *sourit*

Saens :
Vous connaissiez Nîmes, ou vous avez attendu que votre amie ne vous fasse faux bond ? *Tourne comme promis, à droite.*

Delta :
Je ne connaissais pas. Je n'ai d'ailleurs découvert que les tavernes. Et finalement, ma première impression... réelle, c'est vous. *Sourit.*

Saens :
*Sourit.* Pas la meilleure qui soit. *Trouve, par un heureux miracle. Petite, moche, carré, mais place quand même. S'adosse au mur, mains dans les poches.* Moi je n'aime pas trop Nîmes. Y fus accueilli par un procès aussi.

Delta :
Je ne sais si elle est mauvaise, l'impression. Amère un rien, mais honnête. *Dépose se besace, ou plutôt la laisse choir, à ses pieds et reste face à lui, les yeux sur la besace précitée.* Hmm, pour le procès, si je reste assez, j'y aurai droit je pense, j'ai reçu un courrier... et pour y répondre... *sourit légèrement, haussant les épaules.*

Saens :
*Sourit.* Je n'y réponds jamais moi-même. Je préfère gribouiller. Mais si vous voulez, je veux bien me pencher sur le vôtre, de courrier. Le juge du coin n'est pas une lumière.

Delta :
C'est gentil, mais je ne pense pas rester assez pour qu'ils se décident à m'ennuyer. Vous voyant, j'aurais volontiers prolongé le séjour... Mais si votre femme est là, j'voudrais pas m'immiscer, vous voyez.

Saens :
Hum, je doute qu'elle apprécie en effet. Enfin, elle est assez libre dans l'idée, mais... hum. Voyez.

Delta :
Et j'ai pas spécialement envie de ... de vous voir... Enfin. Je n'ai pas la curiosité dont vous avez fait preuve en Marseille. Pas là.

Saens :
*Acquiesce doucement.* Je le comprends aisément oui. Et puis moi, je suis un sale curieux. *Sourit.*

Delta :
*Lève les yeux vers lui, la main aussi, hésitante, et effleure sa joue.* Je suis curieuse d'ordinaire, mais là, je préfère me préserver. Je doute que l'envie de savoir soit assez forte pour contrer le résultat de la satisfaction de la curiosité. Enfin bref. *Abaisse sa main.*

Saens :
Faites bien. N'aimeriez pas. Quoique... suis quasiment sûr que vous vous seriez entendues comme des sœurs. La seconde amitié que je vous gâche. Je vous revaudrai ça.

Delta :
Possible. Est ce si grave ? *Esquisse un sourire.* Et comment vous acquitterez vous de cela ? Nulle envie de vous rendre la pareille.

Saens :
Vous me l'écrir... hum. Oui, vous me l'écrirez, ça vous laisse le temps de l'inspiration. Je ne sais pas faire grand chose en plus. Mais j'y mettrai un peu de bonne volonté.

Delta :
Ah çà... ça le laissera le temps oui. Donc finalement, vous ne voyagez pas seul. J'imaginais le moment où nous nous recroisions, différent... oui, c'est ça, différent. *Sourit légèrement.*

Saens :
Avant elle, je voyageais seul. Et je comptais voyager seul. Mais dur, de voyager seul avec une vagabonde.

Delta :
Je me doute.

Saens :
Je vais y aller. Il faut que je la sorte des draps et surtout que j'aille... hum, raconter des histoires de véroles à mon aubergiste. Une longue histoire.

Delta :
Que vous me conterez, ou pas. Au revoir ?

Saens :
Oui, au revoir. *Lui pose une main sur l'épaule, un sourire, et s'éclipse par où il est venu. Ou totalement de l'autre côté, il n'en sait rien.*

Delta :
*Lui sourit et le regarde s'éloigner, prenant sa place contre le mur.*

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Deltamu entre dans la taverne.

Deltamu joue aux cartes.

Saorii entre dans la taverne.

Saorii : Bonsoir.

Saorii jette sa besace sous une chaise et vient s'y asseoir. S'étire.

Deltamu relève la tête. Sourit.

Deltamu : Bonsoir.

Saorii sourit en retour à la jolie brune.

Deltamu range les cartes.

Saorii qui se sent d'humeur sociable, une fois n'est pas coutume, propose:

Saorii : Un verre, ça vous dit ?

Deltamu incline la tête.

Deltamu : Volontiers.

Saorii se lève et file au comptoir, ramène avce précaution deux chopes, qu'elle pose sur la table.

Saorii offre une tournée générale !

Deltamu : Merci.

Deltamu prend la chope, la lève un instant et la porte à ses lèvres.

Saorii : De rien damoiselle.

Deltamu : Il faisait soif, vous êtes tombée à pic.

Saorii trempe ses lèvres dans le liquide ambré, savoure la première gorgée de bière de la journée.

Saorii : M'arrive pas souvent, ça.

Saorii : Plutôt l'habitude de le faire comme un cheveu sur la soupe.

Saorii sourit en coin.

Deltamu : Bah, je ne connais pas vos habitudes hein.

Saorii : Vrai. En même temps, je n'en ai pas tant que ça... Nîmoise ?

Deltamu : Du tout.

Saorii avale une longue gorgée, s'affale un peu sur sa chaise, étend ses jambes.

Deltamu : Provençale, il parait.

Saorii : N'en êtes pas sûre ?

Deltamu rit.

Deltamu : Bah, je le suis depuis peu. Premier endroit où j'ai l'impression d'être chez moi.

Saorii lui sourit.

Saorii : C'est bien. Une sensation que je ne connais pas mais... ça doit être bien.

Deltamu sourit.

Deltamu : Ça l'est, bien que ce soit pas tout à fait ça.

Saorii hoche la tête, sans bien savoir de quoi parle son interlocutrice.

Deltamu sait pas trop de quoi elle parle non plus, ce qui n'aide en rien.

Deltamu : M'appelle Delta au fait.

Saorii : Enchantée Delta. Suis Saorii.

Deltamu sourit et incline la tête à nouveau.

Deltamu : Pour l'enchantement, comme je dis souvent, tant qu'on se connait pas plus... je ne peux pas en juger.

Saorii rit doucement.

Saorii : C'est exact.

Saorii : Je ne gagne pas à être connue, en plus.

Saorii : Vous épargne donc cette peine tout de suite.

Deltamu rit.

Saorii : En fait, je n'ai pas été tout à fait franche, tout à l'heure.

Deltamu : Ah ?

Saorii : Je crois que cette sensation, je la connais.

Saorii : Je me sens partout chez moi, d'une certaine manière, sauf dans la ville d'où je viens.

Deltamu hausse un sourcil.

Saorii déleste sa chopine d'une lampée sur cette phrase énigmatique, avant de croiser le regard de la brune.

Deltamu tente un sourire, essayant à l'amener à en dire plus, curieuse comme elle l'est.

Saorii : C'est idiot.

Deltamu : Si vous le dites.

Deltamu : Mais expliquez, parce que là, je ne comprends pas.

Saorii : Il y a des lieux qui vous forgent parce que vous leur appartenez...

Saorii : D'autres, parce que vous faites tout pour ne pas leur ressembler.

Deltamu : Hmm. Je vois ce que vous voulez dire.

Saorii : Ah ?

Saorii la regarde, un peu surprise, sourit à nouveau.

Deltamu : Ben, vous vous sentez chez vous partout sauf à l'endroit d'où vous venez... Et vous ne souhaitez pas être à l'image de cet endroit ?

Saorii : Quelque chose comme cela, en effet.

Deltamu sourit puis prend une lampée de sa chope.

Saorii : Cela dit, j'aime beaucoup Arles.

Deltamu : J'y suis passée hier, j'y retourne demain.

Deltamu : Souci de logistique avec une personne que je devais rejoindre.

Saorii : ... et la Provence. Sans doute un lieu où j'aimerais vivre si... Souci de logistique ? Ah oui, je connais.

Deltamu : Oui, arrivée à Arles... On me dit qu'elle est à Nîmes... Arrivée ici, j'apprends qu'elle est déjà repartie.

Deltamu : Vous disiez, à propos de la Provence ?

Saorii : Que comme vous, je m'y sens bien.

Deltamu : Vous disiez que vous aimeriez y vivre si ... Si quoi ?

Deltamu : Hem.. je suis curieuse.

Saorii fait un léger sourire.

Saorii : Si j'avais envie un jour de me poser quelque part.

Deltamu sourit.

Deltamu : Je m'y suis fait un pied à terre.

Saorii : Vous voyagez ?

Deltamu : Quelque peu.

Deltamu : Selon mes envies.

Saorii la regarde avec curiosité, n'ose rien demander de ce qui lui passe par la tête.

Deltamu lui sourit.

Saorii : Tout comme moi.

Saorii achève son verre, se met à jouer avec, le faisant tourner entre ses doigts.

Deltamu : Voyagez seule vous aussi ?

Saorii : Hmm, cela dépend.

Saorii : J'ai eu un cheval, quelques semaines.

Deltamu : Bon compagnons ça. Pas trop causants.

Saorii : Il m'arrive de tenir compagnie à un ours, aussi. Pas plus causant.

Deltamu : Un ours ? Poilu ?

Saorii rit.

Deltamu : Visiblement, non.

Saorii : Pas partout. La majeure partie de la toison est sur le haut du crâne.

Deltamu sourit.

Saorii la regarde, amusée.

Pasoa entre dans la taverne.

Saorii : Brun. Amateur de miel, et pêcheur, à l'occasion. Bonsoir dame.

Pasoa : Bonsoir

Pasoa : et re

Deltamu : 'Soir.

Saorii tourne ses yeux fauves vers un minois qui ne lui est pas inconnu, sourit brièvement.

Pasoa : je cherchais le gamin...

Deltamu répète pour elle même les mots de Saorii et clôt le bec. Sourit à nouveau, un brin forcé, le sourire.

Saorii : Un gamin ?

Pasoa : oui un tout jeune avec un sac de voyage

Deltamu : Celui qui vous accompagne ?

Pasoa : Vi!

Deltamu : Pas vu depuis tout à l'heure.

Saorii : Je n'ai vu personne qui corresponde à cette description, navrée.

Pasoa soupire...ça commence...

Pasoa : Je suis Pasoa, Abbesse de cette ville

Saorii : On s'est déjà croisées, me semble. Saorii, de passage.

Pasoa : J'ai la tête à l'nvers excusez moi

Saorii : Vous êtes toute excusée.

Pasoa : J'ai plus l'habitude de m'occuper d'un petit

Saorii file se chercher un verre, histoire de garder la sienne à l'endroit.

Saorii s'offre un verre.

Pasoa : Surtout en garde rapprochée

Saorii : Courageux de votre part.

Saorii pense à une conversation pas si lointaine, déglutit.

Pasoa : Non! une betise oui...

Pasoa offre une tournée générale !

Pasoa : santat! gloire et honneur!

Saorii adresse à l'abbesse un sourire compatissant, remercie pour le verre.

Deltamu écoute, songeuse, rabat ses manches, qu'elles lui viennent à mi mains. Et accueille la chope avec empressement.

Deltamu : M'ci.

Pasoa : je vous sens pleine de compassion Dame Saorii... vous vous destinez à l'église ?

Saorii qui s'apprêtait à avaler une gorgée, manque de s'étouffer.

Saorii : Pardon ?

Pasoa * sourire angélique*

Saorii la regarde, ébaubie.

Deltamu rit.

Saorii éclate de rire pour finir.

Saorii : C'est tout à fait ça. Hmm, c'est une de mes envies euh... profondes.

Pasoa : Je cherche toujours des ouailles qui embrasseraient la carrière

Saorii lui lance un regard inquiet.

Pasoa se marre intérieurement

Saorii : Comment dire... je pense réfléchir encore un peu.

Saorii se mord une lèvre, réprime un fou rire.

Pasoa : oh je ne m'absente qu'une semaine

Deltamu : Vous n'êtes pas encore prête c'est pour ça.

Saorii : Voilà. Suis pas une rapide.

Deltamu s'essaie à garder un ton sérieux.

Saorii se tourne vers sa voisine.

Saorii : Mais vous, Delta, j'ai l'intuition que cela vous irait comme un gant...

Deltamu : Non, mais moi aussi j'y pense, un jour, à devenir péripatétienne... Suivre les préceptes d'Aristote tout ça...

Pasoa : ma fille m'a causé de vous Deltamu

Deltamu : Gné ?

Deltamu : Votre fille ?

Pasoa : Elle vous a appreciée

Deltamu : Oh !

Deltamu : Zêtes la mère d'Azi !

Saorii cache un sourire dans son verre, positivement amusée du cours de la conversation.

Pasoa : Oui entre autres...

Deltamu : Ouhla, elle m'a pas parlé de frères ni de soeurs...

Pasoa rit

Saorii : Ah parce que les bétises, ce sont les vôtres ?

Deltamu : Elle aussi vous la destinez à la péripaté... ticie ?

Pasoa : Azi est un feu follet depuis sa naissance

Pasoa : Azi vis sa vie^^

Deltamu : Ben j'me doute, elle risque pas de vivre la votre.

Pasoa : C'est à dire ?

Deltamu : Bah, elle vit sa vie, c'est évident, non ?

Saorii décide de causer à son verre, moins dangereux. Ecoute prudemment.

Pasoa : J'adore mes filles

Deltamu tend l'oreille pour écouter les réponses verrières.

Pasoa siffle son verre sans émotion

Deltamu : Il dit quoi ?

Pasoa le pose au sol et l'écrase de sa botte

Saorii sursaute.

Saorii : C't'à moi que vous parlez ?

Deltamu allait montrer le verre de Saorii, mais redresse la tête et regarde Pasoa.

Deltamu : Moui, je voulais savoir ce que vous répondait votre verre, zaviez l'air en grande conversation.

Saorii , elle, regarde le défunt verre de l'abbesse, hausse un sourcil.

Deltamu : Mais, çui ci là, il dira plus rien, pour sûr.

Saorii : Il me disait d'attendre un peu pour entrer dans les ordres, y'a des agressifs, là-dedans.

Pasoa sourit

Saorii : Je commence vaguement à apercevoir ce qu'il voulait dire par là...

Pasoa : Vous parlez de quoi ?

Saorii : Nous ? De conversations de verres, dame.

Deltamu rit, se dit qu'il avait raison, elles se seraient bien entendues.

Pasoa observe les tessons et finit de les écraser

Deltamu : C'est que ça en dit des choses.

Deltamu : Zavez raison, au moins, çui-ci, il souffrira plus.

Saorii regarde l'écclésiastique avec un soupçon de frayeur dans la prunelle, resserre la main sur son verre dans un mouvement inconscient.

Deltamu tapote le bras de Saorii.

Deltamu : Tention, il essaie de dire qu'vous l'étouffez.

Pasoa perçoit une inquiétude chez sa voisine

Saorii la regarde très sérieusement.

Saorii : Vous croyez ?

Deltamu hoche la tête, sérieuse, elle aussi.

Pasoa : N'ayez crainte

Deltamu : Imaginez qu'vous l'entendez même pas le dire...

Deltamu : C'est qu'il ne doit plus avoir de souffle.

Saorii toise son verre d'un air pensif, le relâche avec les scrupules d'une mère poule, et surveille la sauvage, à côté.

Deltamu tient délicatement le sien et le porte à ses lèvres.

Pasoa perçoit une crainte voir un rejet

Deltamu : Pourquoi vous l'avez tué ?

Deltamu regarde Pasoa.

Pasoa : Heu ? comment ?

Deltamu : Ben, avec vos bottes !

Pasoa : Tuer ?

Pasoa : Un verre vide ?

Deltamu : Votre verre ! Il avait encore tellement de choses à dire !

Pasoa elle eclate de rire

Pasoa : Les tessons peuvent parler aussi mais je n'y crois guère...

Saorii en profite pour reprendre son verre, qui s'il n'est guère bavard, a l'avantage d'être encore plein.

Deltamu : Bah, trop petites voix, on n'entend guère.

Pasoa sourit

Pasoa : oui en effet...

Deltamu : Il n'empêche que vous n'avez pas répondu à la question du pourquoi du verricide.

Pasoa : les verres je les bois ou les refuse. Quand à les fracasser ce n'est qu’enveloppe vide.

Saorii : Z'avez quelque chose contre les enveloppes vides ?

Pasoa : Non! plutôt contre celles pleines de mauvaises nouvelles

Saorii a une peur fugace et irraisonnée pour sa carcasse, soudain.

Saorii : Ah, voyez. Le vide a parfois du bon.

Deltamu : Le vide est appréciable, comme le silence, parfois.

Pasoa pense à la vacuité de son église et ne trouve pas de répondant

Saorii et son verre se refugient dans l'un des deux.

Deltamu profite de la contemplation de Saorii pour l'observer un rien, discrètement, curieuse malgré elle.

Pasoa offre une tournée générale !

Pasoa coltine un autre verre le regard dans le lointain

Saorii remercie d'un air absent.

Deltamu : m'ci.

Pasoa : Pas de quoi

Pasoa : J'avais soif

Saorii réalise qu'elle aussi, sourit.

Pasoa regarde les deux jeunes femmes

Saorii : Dites... qu'est ce qui vous a donné envie... euh... de faire ce que vous faites ?

Pasoa : Pensez à aller à la messe

Saorii : Comme ça, par curiosit... Hmpf.

Pasoa : ... l'amour de mon prochain ?

Saorii se mord violemment une lèvre, se souvient qu'une heure auparavant, elle était d'humeur sociable.

Pasoa : Oh je peux vous le dire...

Pasoa : J'ai renconté 2 femmes extraordinaires

Saorii : Ah ?

Pasoa : Babette, curé qui est malheureusement morte à Forcalquier

Saorii lève les yeux, s'intéresse à l'irrationnel.

Pasoa : Et Ingeburge mon amie d'enfance

Deltamu écoute, dépassée par tout ce qui touche à ces "trucs là".

Pasoa : Sans parler de geniveres

Pasoa : Des femmes exceptionnelles chacune à leur façon

Pasoa : Voilà

Saorii écoute l'énumération des briseuses de verre, et de rêve, peut-être, hoche la tête.

Pasoa s'avale une gorgée

Saorii : Je comprends.

Saorii n'y comprend rien, et se lève.

Saorii : Vous souhaite une bonne soirée, mes demoiselles.

Deltamu : Bonne soirée à vous. Bon voyage.

Pasoa la regarde debout

Deltamu lui sourit.

Pasoa : Merci et vous aussi

Saorii épaule sa besace, sourit à Delta.

Pasoa : Bonne route

Saorii : Je pars demain. Vous cette nuit ?

Deltamu : Oui, sans doute, je n'en sais rien en fait.

Pasoa : Moi ... oui dans les heures qui suivent

Saorii : Qui sait, peut-être à demain, dans ce cas.

Deltamu : Peut être.

Saorii se tourne vers la moniale.

Saorii : Bon voyage, dame.

Deltamu sourit, gênée quand même, rien qu'un peu, beaucoup.

Pasoa se rend compte que la question ne la concernait pas

Pasoa : ciao

Pasoa : Que Dieu vous protège

Saorii file vers la porte, lève les yeux au plafond à ces mots, et le prend à témoin silencieusement.

Deltamu se mord la lèvre et la regarde partir.

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Deltamu entre dans la taverne.

Deltamu songe.

Saens entre dans la taverne.

Saens sort de la taverne en grommelant et claque la porte.

Saens entre dans la taverne.

Saens : M'enfin.

Saens s'assied, et ouvre enfin les yeux.

Deltamu s'extrait de ses pensées et le regarde. Sourit.

Deltamu : Souci de réveil ?

Saens : Réveil ? N'en suis pas encore là.

Deltamu : Suis pas partie. Trop bu. On va dire.

Saens : Hum. Pars cette nuit pour ma part. Savez, le Béarn.

Deltamu : Vi, je sais. Me l'a dit. Z'aviez raison. On s'entendrait bien.

Saens lève un sourcil.

Saens : Grande, brune, un peu corrosive sur les bords ?

Deltamu : Qui parlait d'un ours amateur de miel et de pêche.

Saens : Hum, pas de doutes.

Deltamu : Aucun, non.

Deltamu : J'ai menti. J'ai pas trop bu. J'voulais juste vous revoir un brin.

Saens : On peut faire en sorte que le mensonge n'en soit plus un.

Saens se lève et marche très aléatoirement jusqu'au comptoir. Ramène deux chopes précaires et se rassied.

Saens offre un verre à Deltamu.

Saens s'offre un verre.

Deltamu sourit.

Deltamu : Merci de m'aider à ne pas mentir.

Saens : Oh, le plaisir est pour moi.

Saens sourit et ingurgite deux jolies lampées.

Deltamu sourit, le regarde avant de prendre une légère gorgée.

Deltamu : M'énerve.

Saens : Hm ?

Saens repose son verre.

Deltamu pose son verre itou.

Saens : Quoi ? Enfin qui ?

Deltamu : Moi. J'ai qu'une envie c'est de me blottir contre vous et j'ose pas.

Deltamu : Pathétique.

Saens ouvre un bras, en invitation.

Deltamu accepte l'invite sans se faire prier.

Saens le referme autour d'elle.

Saens : Et soyez sage hein.

Deltamu esquisse un sourire, immobile.

Deltamu : Ça, zavez bien fait de le préciser. Encore que je doute d'être capable de bouger, là.

Saens : Pourriez pas, je veille au grain.

Saens sourit.

Deltamu : Faudrait pas me mettre au défi.

Deltamu clôt les yeux, et enfoui la tête dans le creux de son épaule. Soupire.

Saens : J'oserais pas, je sais à quel point vous pouvez être terrible.

Deltamu sourit légèrement, redresse un rien la tête pour le regarder.

Deltamu : Tant que ça ?

Saens acquiesce en hochant la tête.

Deltamu : Zêtes pas mal dans le genre. Faut l'avouer.

Saens : Le genre ?

Deltamu : Zêtes terrible, à votre façon. M'enfin, mon avis hein.

Saens : Hum... dans ma bouche c'était une sorte de compliment.

Deltamu : Dans la mienne aussi.

Saens : Oh. Vais tâcher de le prendre comme tel.

Deltamu lui sourit et repose sa tête contre lui.

Saens passe une main sur sa nuque, pensif.

Saens : Vais lâchement vous abandonner vous savez.

Deltamu : Non, je sais pas.

Saens : Alors je suis gentil, je vous l'apprends.

Saens : Mais attendez, il y a mieux : je repasserai.

Deltamu sourit.

Deltamu : J'ai cru que vous parliez... d'abandon définitif.

Deltamu se remet à respirer, se rendant compte qu'elle avait cessé.

Saens : Non, non, je suis un salaud pas fini. J'ai mes limites.

Deltamu rit légèrement.

Deltamu : J'vais faire un tour, je crois. Finir la bière au soleil.

Saens : Pas trop quand même, où il vous rendrait folle.

Saens desserre l'étreinte et se lève paresseusement.

Deltamu : J'crois que question folie...

Saens épaule sa besace, sourit.

Deltamu se lève à son tour, besace et bière en mains.

Saens s'avance jusqu'à la porte et lui ouvre.

Saens : Un reste de galanterie. Un reste juste.

Deltamu rit légèrement et s'arrête devant lui. Hésite. Lui dépose un bécot au coin des lèvres et file.

Deltamu : A plus tard donc.

Saens perplexe, sourit, murmure la même chose.

Saens sort de la taverne en grommelant et claque la porte.

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Deltamu sourit à la brune.

Ciara59 sort de la taverne en grommelant et claque la porte.

Saorii laisse passer une dame pressée, s'approche des tables et sourit à Delta.

Deltamu : Bien dormi ?

Saorii laisse sa besace s'échouer contre une chaise, acquiesce avant d'aller chercher un verre.

Saorii : Fort bien merci, et vous ?

Saorii s'offre un verre.

Deltamu : Assez.

Saorii s'assied et sirote, comptant sur la bière pour la réveiller un brin.

Tony59700 pense

Deltamu : Vais faire comme vous je crois.

Deltamu va se chercher un verre itou.

Deltamu s'offre un verre.

Tony59700 prend sa guitare é joue

Saorii sourit à la brune, avant de soupirer en entendant des notes s'élever.

Deltamu : Un coup à s'endormir ça. 'Vec la digestion.

Saorii : Pas de risque pour moi, j'me lève.

Deltamu sourit.

Saorii , ça n'empêche pas, darde un oeil sombre sur le sieur d'en face.

Deltamu : Réveil tardif. Appréciable, souvent.

Saorii : Oui, relativement. Surtout quand les couchers le sont aussi.

Deltamu : J'imagine.

Deltamu se plonge dans la dégustation de sa bière.

Saorii se décide à interrompre le brun d'en face.

Saorii : Z'êtes du coin Sieur ?

Tony59700 : oui?

Saorii : Savez si les frontières sont ouvertes maintenant ?

Tony59700 : je sais pas dsl

Tony59700 re prend sa guitare é joue

Saorii : J'ai un assez mauvais souvenir de mon dernier passage ici... Merci quand même.

Saorii déleste son verre consciencieusement, tympans à la peine.

Deltamu : Hmm, vous voudriez pas jouer ailleurs siouplait ?

Deltamu est polie, notons le.

Tony59700 : oué

Tony59700 sort de la taverne en grommelant et claque la porte.

Saorii rit doucement.

Saorii : Merci.

Deltamu : De rien.

Grisur entre dans la taverne.

Grisur : bonjour

Saorii : Bonjour Sieur.

Saens entre dans la taverne.

Deltamu : 'jorn.

Grisur : bonjour

Saorii sourit.

Saorii : Bonjour.

Saens : Mesdames. Sieur. Comptoir.

Tamacha entre dans la taverne.

Grisur : surtout le comptoir, c'est un ami

Tamacha : bonjour

Grisur : bonjour, ma douce

Saorii : B'jour.

Saens pose un baiser dans le cou de la brune, va faire ses honneurs au comptoir et s'assied.

Saens s'offre un verre.

Grisur : il m'a souvent soutenu

Saens : Le comptoir ?

Grisur : (le comptoir)

Grisur : (et la brune, c'est ma tendre épouse)

Tamacha sourit

Saorii : Hum. Moi aussi.

Saens : (Hum, pas celle-ci non.)

Tamacha rigole et si dit "ça c'est de l'accueil" mdr

Grisur : il y a confusion de brune

Saens lève un sourcil.

Tamacha : ah je suis brune... brune moi

Deltamu trouve que son verre a de la conversation, ce jour, c'est son tour.

Grisur : oui, brune piquante

Saorii a une pensée rêveuse pour les soutiens du comptoir, ignore la conversation en cours.

Tamacha : pas toujours piquante quand même !

Grisur : non, douce et caressante, parfois

Tamacha se penche vers grisur et lui murmure "sont tristounets non ?"

Tamacha : ah ! quand même tu m'as fais peur

Grisur murmure à Tam : timides

Saens soutire quelques gorgées à sa chope, écoute lui très attentivement.

Tamacha se penche vers son époux et lui dépose un tendre baiser dans le cou

Saorii tend l'oreille et se marre.

Grisur tressaille de plaisir

Tamacha : ah ... tu crois ?

Grisur : ben, voui

Saorii : C'est certain, dame.

Saens : Hum ? Qu'est-ce qui est certain ?

Saorii : seule la timidité nous empêche de goûter à votre délicieuse conversation, quoi d'autre ?

Grisur : normalement, ils auraient du nous dire : vous êtes nouveaux ? vous voulez qu'on vous aide ? le plan du centre ville ?

Tamacha : Oui.. normalement amour... mais tu vois, c'est pas partout pareil

Saens comprend lentement, sourit, amusé.

Tamacha : comme quoi....

Grisur : non, mais c'est parce qu'ils sont timides

Tamacha : Nous sommes Uzétiens et vous ?

Grisur : z'ont pas l'air méchants

Saorii : Ca vous fait un peu de changement... Voyageuse.

Tamacha se penche vers grisur et lui murmure 'ou il se foutent royalement de nous...'

Grisur : malgré le nom de la taverne qui fait un peu peur

Tamacha : en effet, j'adore l'aventure.. ça se voit ?

Saens : Non.

Tamacha sourit niaisement

Deltamu : C'est quoi le nom de la taverne ?

Tamacha : ah ! pourtant Uzès/Nîmes faut oser...

Tamacha pouffe

Saorii : La Cave des Brigands.

Grisur tremble de ses 240 livres de muscle et son épée aiguisée tinte contre sa cotte de mailles

Saens : La cave aux Brigands.

Tamacha : ah ! ça existe encore ça des brigands ?

Deltamu : Arf. Savais pas.

Tamacha : mince ! j'en avais jamais croisé nulle part

Saens sourit.

Grisur : oui, on en a mangé quatre hier au ptit dej

Saens : Tant mieux pour vous. Ou tant pis.

Tamacha : tout arrive. Il fallait donc qu'on vienne à Nîme pour en voir de près

Saorii : Z'êtes pas déçue au moins ?

Tamacha se penche vers Saens et lui touche le bras du bout des doigts

Saens : Hum ?

Grisur : ma douce, c'est pas un brigand

Tamacha : ah ! y'a pas de différence avec une personne normal, ça va

Saorii : Vous voilà bien affirmatif.

Tamacha : oops... c'est pas un brigand ???

Tamacha : Mille excuses messire !

Deltamu observe, amusée.

Tamacha se courbe en se vautrant sur le sol

Grisur : un brigand, c'est pas en centre ville, ça attend au détour du chemin

Saens : Parce que vous ne tâtez pas au bon endroit.

Tamacha : roh ! suis-je sotte alors...

Grisur : non ! ne tâte pas les hommes

Saorii rit franchement, cette fois.

Tamacha : ah ! il y a des endroits spéciaux à tater chez les brigands aussi alors

Grisur : hum !

Saens : Bien sûr.

Tamacha : Je vois, je vois...

Tamacha tend la main vers saens et ... se ravise... même pas intéressée

Grisur se demande si on parle de brigands ou de satyres

Tamacha : bon, et à part vous, y'a quoi à visiter ici ?

Grisur : arf

Tamacha : la halle, c'est comment ?

Grisur : je ne me permets pas de visiter les gens que je connais à peine

Saens : Rien. La salle des procès. Un lac.

Saorii : Je crains que vous n'ayez pas grand chose d'autre à vous mettre sous la dent.

Tamacha : visiblement ils sont attractifs.. regarde... ils sont drôles

Tamacha : ah ! y'a rien d'autre à voir ?

Saens : C'est réciproque.

Tamacha est déçue du déplacement

Grisur : la saillie sur la salle des procès est assez drôle

Grisur : elle laisse supposer un passif entre notre ami et l'éxécutif local

Saorii : C'est qu'ils sont prompts à vous la montrer, ici.

Tamacha : hum hum...

Saens : Quel ami ?

Grisur : je ne vois pas bien ce qu'ils pourraient avoir à nous reprocher

Saens : D'être ici. Ils font des lois pour ça.

Tamacha : nous allons prendre bien garde à nous alors... à moins que ce ne soit à vous ...

Grisur : ami ? c'est une image

Saorii : Mettre un pied en Languedoc suffit, sieur.

Grisur : nous sommes citoyens languedociens, nous avons le droit d'être là

Tamacha : Nous sommes Languedociens Messire... si si, ça se voit pas hein, mais... si

Grisur : et touristes, afflux de devises

Grisur : manque que le short

Tamacha : et les tong...

Saorii lève un sourcil.

Grisur : oui

Deltamu : Gné ?

Tamacha : arf

Saens interroge Saorii du regard.

Saens : Patois local ?

Saorii hausse les épaules.

Tamacha : Oui, nous sommes aussi Bretons de naissance, ça laisse des séquelles vous savez

Saorii : Ah. Tout s'explique.

Tamacha regarde Saorii et ... sourit niaisement

Grisur : ah, un séjour aux séquelles

Tamacha : le rêve hein amour ?

Grisur : oui, ma douce

Tamacha : Bon, on s'est rudement amusés mon chéri, si on allait voir ailleurs les autres curiosités locales ?

Grisur : arf

Tamacha : gentes dames et damoiseau,

Saens sourit, ravi.

Grisur : d'accord, viens, on va voir si on trouve un jacuzzi

Tamacha : au plaisir de ne pas vous croiser sur les chemins alors

Tamacha : kenavo !

Tamacha sort de la taverne en grommelant et claque la porte.

Grisur : bonne nuit msieur dames

Deltamu : Nuit ?

Saens : Vale.

Deltamu : Décidément...

Saorii respire, se cale dans sa chaise.

Saens fixe le mur, encore sous le choc.

Saorii : Oui, me demande si je ne préférais pas la guiterne, à choisir.

Deltamu : Au moins, il parlait pas.

Saorii : Ce qui valait mieux.

Saorii sourit à la brune.

Saens : On aurait dit un... un fléau. Mais double.

Deltamu sourit, un peu, et se plonge dans la contemplation de son verre, esgourdes aux aguets.

Saens regarde son bras, lui donnera un bain d'acide tout à l'heure.

Saorii : En couple, c'est tout de suite plus charmant.

Saens : Non. Lui, il invente des mots affreux et diaboliques, elle c'est une folle furieuse. C'est pas charmant ça.

Saorii avale une gorgée, se faisant la réflexion que la taverne pour se réveiller, est définitivement un concept à revoir. Se sent assommée.

Saorii : Ce qui est charmant, c'est l'assortiment.

Deltamu : Tout dépend de comment on perçoit le charme.

Saens : Oui, mais toi tu bois du rouge avec ton poisson.

Saorii : Vrai. N'ai aucun goût.

Saorii : Enfin si, un mauvais.

Saens : Pas pour tout hein.

Saorii ponctue d'une joyeuse lampée, repousse son verre vide.

Saorii : En effet, pas pour tout, je cultive certaines exceptions.

Deltamu : Et ça pousse bien ?

Saorii allonge ses jambes, observe les deux bruns en face, cogite.

Saorii : Par ces températures, moyennement.

Saorii : C'est un peu comme le thym dans la garrigue, des touffes rares, et enivrantes.

Saens vide sa bière en prenant son temps, qui sait, quand il reposera sa chope, le malaise aura disparu. Ou pas.

Saorii : Marseillaise, Delta ?

Boromir92 entre dans la taverne.

Deltamu : J'y ai logis. Oui.

Boromir92 : bonjour

Saens , chope reposée, admet que son plan a échoué.

Deltamu : 'Jorn.

Saens : Le bonjour.

Saorii : B'jour.

Boromir92 : Excusez moi je viens juste me restaurer (pas le temps de parler dsl)

Saorii hoche la tête, fixe le brun, esquisse un petit sourire.

Saens : Faites, faites.

Boromir92 commande au cuisinier le menu "Sanglier rôti".

Deltamu retient un "arghhh" à la mention du départ. Dommage.

Deltamu : Bon appétit.

Boromir92 : Merci

Boromir92 : Vous me regardez bizarrement je trouve

Saens rétorque par un lancer de deux prunelles angéliques et candides.

Boromir92 : Bon

Boromir92 : Comment allez vous ?

Boromir92 : Je viens de changer d'avis je reste

Saorii soutient le regard, se marre, avant de se tourner vers l'inconscient.

Saens : Excellente idée... bien merci, et vous ?

Boromir92 : Bien aussi merci

Saorii : L'est comment, le sanglier ?

Boromir92 : Bon

Boromir92 : Mais un peu lourd^^

Saorii : C'est la tendance, aujourd'hui.

Boromir92 : Et un peu cher surtout

Deltamu fait un tour par le comptoir, remplit sa chope.

Deltamu s'offre un verre.

Boromir92 : Bon nous ne nous sommes pas présentés

Saorii achève paisiblement sa chope, observe discrètement la brune.

Saorii : Z'êtes observateur.

Boromir92 : Je me présente boromir de Nimes

Deltamu : Delta. Et je file, j'ai la bière, le soleil dehors.

Saorii : Saorii.

Boromir92 : Et très drôle votre vanne je me marre^^

Saens : Saens.

Deltamu : Au moins un d'amusé.

Saorii achève son verre, se lève.

Boromir92 : Pf

Saorii : Non, restez, Delta.

Saorii : Z'avez sûrement des choses à vous dire. Vais faire un tour, moi.

Saens lève les yeux au ciel.

Boromir92 : Je vous gène ?

Saorii lui sourit, épaule sa besace.

Saens : Vous ? Non. C'est moi.

Saorii : Vous, vous venez avec moi.

Saorii file vers la porte, l'ouvre et regarde Boromir.

Boromir92 : Moi ?

Saorii : Oui, vous.

Deltamu ne dit rien, sa bière à la main.

Boromir92 : Bon je vais vous laisser dans ce cas

Saens fixe la brune, jacte rien non plus.

Saorii : Voilà. Et bon vent.

Boromir92 : Bien au revoir

Saorii se tourne vers les deux bruns, sourit pensivement et s'en va.

Boromir92 vexé quitte la salle

Saorii sort de la taverne en grommelant et claque la porte.

Boromir92 sort de la taverne.

Deltamu se pose là où elle est, au sol donc.

Saens gratte une de ses tempes, la gauche.

Deltamu : J'aurais pas dû rester.

Saens : Non. C'est moi, qui ne devrais pas rester. Vous m'excusez ?

Deltamu : Allez y...

Deltamu fixe sa bière.

Saens : Suis sincèrement désolé.

Deltamu : Filez.

Saens se lève, ébauche un sourire et sort.

Saens sort de la taverne.