Plumes... de plume
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Plumes... de plume

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Réveil tardif, croquis, crocs et marques.

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Delta

Delta

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Réveil tardif, croquis, crocs et marques. Vide
MessageSujet: Réveil tardif, croquis, crocs et marques.   Réveil tardif, croquis, crocs et marques. Icon_minitimeMer 12 Aoû 2009 - 18:41

Saens :
*Sursaute dans des draps, tard après l'aube, nu, et pas parti.*

Delta :
*Etend un bras, ayant cru, dans son sommeil, sentir un mouvement. Attrape un torse, ouvre les yeux, d'un coup et soupire, contente :* Hmm, vous êtes encore là...

Saens :
Oui et... ça n'est pas normal... *Lance un regard vers un jour bien avancé.*

Delta :
L'âge sans doute... Vous avez besoin de sommeil... *Approche sa tête de sa main, menton sur son torse, et le regarde, sourire en coin aux lèvres.*

Saens :
Besoin de sommeil assurément, mais je doute que l'âge soit le grand coupable, pour une fois. Aujourd'hui que votre jeunot arrive non ? *Lui caresse une joue.*

Delta :
*Sa joue se tend à la caresse, la tête s'incline d'un rien.* Oui... aujourd'hui... et il s'enferme chez les nonnes lundi.

Saens :
Trois jours ? C'est un idiot. *Ce jugement fait, glisse à hauteur de son visage et vient lui manger le cou, pour la saveur de sa peau.*

Delta :
Sans doute est ce moi l'idiote, à l'accueillir... *Décide de ne pas songer plus avant, de profiter du moment, muqueuse contre épiderme,
l'expérience encore une fois concluante. Promène sa main dans ses cheveux, les ébouriffant un peu plus si c'est possible.*


Saens :
*L'enlace, et relève le nez, déjà résigné.* Et... ne pourriez pas le faire trépigner un jour hein ?... *Glisse encore plus bas, glisse jusqu'au nombril, nouveau centre éphémère de ses attentions.*

Delta :
*Hausse un sourcil à l'idée, frissonne, l'épiderme par là étant tout aussi, voire plus sensible.* Demandé si gentiment...

Saens :
Mettez un bol de brouet devant la porte, du pain, un peu d'eau et une chaise. Faut savoir accueillir tout de même. *Lève un
sourire ironique et descend voir si l'expérience est concluante un peu plus bas.*


Delta :
Je peux bien même lui laisser mon logis... Et une tisane pour dormir, qu'il se remette de la fatigue du voyage... *Chaleur dans le
bas ventre, frémissante, se prête volontiers à l'expérience.*


Saens :
Tant que vous me laissez votre peau. *Tâte le terrain à la lèvre, l'arpente à la langue, l'ouïe à l'affut. Se faisant enlace sa taille, bienheureux visage perdu entre ses cuisses, qui tête à la lie son plaisir.*

Delta :
Ma peau... *Phrase interrompue par un gémissement qui se perd dans les lézardes du mur. Silence imposé par une vague montante qui la
porte dans les hauteurs, crescendo. Souffle, difficilement, les mots ne voulant pas se laisser dompter, ou la bouche n'arrivant pas à les prononcer :*
...et tout ce qu'il y a dedans.

Saens :
*S'acharne à lui causer des gémissements, quand bien même la tranquille pudeur du quartier en serait altérée. L'étude sera menée sur le bienfait du gémir sur la gorge. Il développera plus tard car, homme faible, la bouche posée sur un incarnat, il n'a plus toute sa tête.*

Delta :
*Ne sait si le gémissement est salutaire, mais en use et en abuse, le piquant des joues ajoutant aux sensations, et, ajout sur ajout, muqueuses supérieures explorant les inférieures, le gémissement se tait, le corps se tend, la bouche ouverte sur un cri. Inaudible.*

Saens :
*S'écarte, à peine, et pose la joue sur l'intérieur de sa cuisse, y marque des déliés à l'index. Puis, comme si cet interlude avait permis une quelconque réflexion.* Hum, je plaisantais vous savez. Veux pas m'imposer. N'ai qu'à profiter de vous au matin. *Appuie un baiser sur sa peau.*

Delta :
*Redescend peu à peu, l'esprit reprenant sa place, doucement.* Et vous savoir non loin sans user de vous ? *Soupire, profond, encore emprunt du plaisir.* Profitez... Abusez... Jouez vous de moi... Jouez avec moi... Si tant est que je vous voie un peu plus...

Saens :
Il va falloir que je me débarrasse de ces sales petits grains de sable que sont les scrupules. *L'enlace de nouveau, se colle à elle, promène ses lèvres sur son épaule, sourit.* Voulez savoir quoi ? Je crois que j'ai fait exprès de me rendormir.

Delta :
*Sourire rayonnant qui s'installe sur ses lèvres et se lit dans ses yeux, l'endormissement étant des plus flatteur.* Débarrassez vous en et ne les laissez plus s'immiscer, ils n'ont pas lieu d'être. C'est plus moi qui en ai... vis à vis de vous. Vous laisser la nuit... Je ne sais si je saurais m'empêcher de vous rejoindre déjà. *Se serre contre lui, embrassant sa tempe, son front, tout ce qui est à sa portée.*

Saens :
Vous avez des scrupules vous ? *Roule un peu, à la flemmarde, et quand il est sur elle se fait une place chaude entre ses cuisses.* Vrai, elle est terrible votre geôle.

Delta :
Qui l'eut cru, n'est ce pas ? *Sourit et l'invite à la visiter, pour être chaude, la place est chaude.* Terrible, c'est le mot. *Pour
l'empêcher de parler encore, ou simplement par envie, lui attrape le visage entre ses mains et lui dévore les lèvres.*


Saens :
*Réprime ses instincts de slave causeur pendant la chose, pose une main sur le haut de sa cuisse, l'autre coude replié pour ne pas l'écrabouiller sous son poids. Et l'embroche grivoisement, puisqu'il l'embrasse avec tendresse.*

Delta :
*Mordille une lèvre un rien fort lorsqu'il s'insère, une jambe venant s'enrouler sur lui, un talon sur messer la merveille de fessier. Mains qui ne sont pas en reste et vont se promener sur son dos pas fripé.*

Saens :
*Va et vient, puisqu'après tout il n'y a pas trente six mille façons de faire, régulier, doux, un peu trop. Mais au réveil les barrages contre ce genre d'épanchements tendres ne sont pas encore très effectifs. Vient perdre sa tête à son épaule, l'emplit de son odeur suave.*

Delta :
*L'enserre contre elle, la douceur étant aussi appréciable, et l'apprécie d'ailleurs, beaucoup. Palpitation interne, se resserre un instant sur lui. Une main s'en vient se perdre en sa broussaille de cheveux, soupire de bien être, ainsi, immobile.*

Saens :
*S'arrête parfois, se retire lentement pour revenir sans plus d'empressement. Murmure des bêtises sur l'amour vagabond à son oreille, il se le permet, les murs n'iront rien répéter à cette heure.*

Delta :
*Profite de ce moment de tendresse, yeux clos, abandonnée aux mots qui se faufilent à son oreille. Bien, simplement.*

Saens :
*En cynique averti, se retient de prendre sa main dans la sienne pour une obscure et idiote raison. Cependant la fixe, ce matin les rôles s'inversent, c'est à lui de l'attendre voir s'abandonner.*

Delta :
*Ouvre des billes qui s'en viennent chercher les siennes, en silence. Pense tout plein de choses qui n'osent franchir ses lèvres de peur de faire fuir le vagabond. Finit simplement par lui murmurer qu'elle aimerait que leurs études durent... encore.*

Saens :
*Répond à son oreille,* On se lasserait, c'est beau comme ça. J'ai besoin de marcher, vers n'importe où, trop longtemps que je croupis en Provence. Puis si je reste, je risque d'être touché par *sourit* la grâce dont vous parliez, et il ne vaut mieux pas.

Delta :
*Sourit, lui sourit.* Et vous voyagez seul, je sais. *Aucune amertume dans la voix, profite du moment présent.* Et puis, qui sait, on se croisera peut être, sur les routes... Nous n'avons toujours pas retranscrit nos études... Ne soyez pas touché, voguez, voyagez, au jour le jour... Et ce jour, vous êtes là.

Saens :
Un peu touché quand même, navré de vous le dire. Mais tant mieux. C'est que vous savez poser vos marques vous. *Lance un regard
sur une de ses épaules.*


Delta :
*Sourit toujours, lèvre un rien tremblante, le pétillant des yeux prenant tournure salée.* Oui... *Voix qui s'efforce d'être assurée.* A croire que je ne le sais pas toujours... *La main toujours dans ses cheveux, les caresse, joue avec.*

Saens :
*L'enlace de nouveau sans prononcer un mot, retombe sur le flanc en l'emmenant avec lui. Une de ses rares phrases d'humeur câline, qui s'attaque à tout, des cheveux au creux du ventre.* Le faites très bien, croyez-moi.

Delta :
Si vous le dites... *Lui caresse le piquant des joues, les quelques poils blancs et d'autres lui chatouillant le bout des doigts. L'enserre contre elle, ferme les yeux encore un instant, tachant d'ôter ce boulet qui lui broie le larynx.*

Saens :
*Lui caresse le dos, se mord une lèvre pensive.* Hum... vous pouvez... me dépecer et créer un épouvantail pour votre champ, comme ça
vous garderez ma peau. Moi je me contenterai d'un petit carré de la vôtre, juste là.
*Pointe son index sur une fesse.*

Delta :
*Rit légèrement, il la détend.* Si je garde la peau, je garde l'homme. Non, non, ne me parlez pas de lassitude. *Dépose un doigt bâillonneur sur ses lèvres.* Je ne suis pas en train d'insister. J'ai même envie de vous dire de vous servir. *Songe un instant.* Et... serait il envisageable que vous m'envoyiez des nouvelles ? Cela me donnerait une grande motivation pour travailler la lecture. Une sorte de...
récompense quand je saurai y faire.


Saens :
Et donc moi je vais tâcher d'apprendre à écrire lisiblement... *Sourit.* Vous aurez de mes nouvelles. Je ne sais pas à quelle fréquence, car je peux me taper des logorrhées verbeuses pendant des jours et retomber dans une paresse de la plume assez invincible. Mais vous en aurez. Et qui sait, avec le temps, vous répondrez.

Delta :
J'espère apprécier autant de vous lire que j'apprécie de vous entendre. *Sourire franc qui s’étire sur ses lèvres.* Un rien de vous bien mieux qu'une peau dans un champ. Enfin... sauf si vous êtes dans cette peau. Et je vous répondrai, ça... oui, je vous répondrai. Si je continue les leçons à ce rythme, cela ne sera pas si long que j'aurais pu le croire. Je suis persuadée que votre écriture ne sera que caresse à mes yeux, quoique vous en disiez.

Saens :
Alors mieux vaut que je n'en dise rien. Donc vous préférez une paire de plis sporadiques à un épouvantail quasiment véritable ? M'étonne. Le deuxième choix eut été une étude haute en couleurs. Manquait plus que des plumes de corbeaux pour le persil et des yeux de hareng peints. *S'empare finalement d'une main, pose un baiser sur chaque doigt, la mine amusée.*

Delta :
Je préfère le véritable tout court. *Sourit aux baisers, à ses propos aussi.* Mais les plis me donneront l'effet de vous entendre, un rien de vous. Un peu de ce qui vous passe par la tête. Allez, cessons de parler d'un à venir et profitons du moment présent. Je ne veux me torturer l'esprit, vous êtes là, moi aussi. Et je me sens vivre. *L'estomac ignoré la veille s'éveille tout à coup et se fait entendre.* Oui, je vis, et j'ai faim. *Rit.*

Saens :
*Sourit largement.* Moi aussi. Et je ne sais cuisiner que les poissons. J'excelle dans le découpé de rascasse, mais je suis incapable de faire tenir un jaune d'œuf, la nature est mal faite. *Ecarte les draps et se penche pour chercher sa chainse dans le tas de vêtements au sol.*

Delta :
*Profite qu'il lui tourne le dos pour le caresser, le dos. Un doigt qui court le long de sa colonne avant d'aller chercher sa robe et de l'enfiler.* Que faisons nous alors ? Vous jouez les maitre queux ? Je m'y colle ? Ou, fainéants que nous sommes nous nous allons nourrir d'un bout de pain pris sur le marché, ou d'un repas dans une quelconque taverne ?

Saens :
*Sort du col de sa chemise, l'écoute.* En temps normal je serais allé prendre un bout de pain gris suivi d'une bière en taverne mais... j'ai vraiment, faim. Et je sais qu'ils vendent de jolies pièces ici. Et du vin. Et je suis gourmand. Et, argument suprême, j'ai quelques dizaines d'écus dont je ne sais que faire. Donc, ça vous dit que... l'on, s'y colle ?

Delta :
Nombre d'arguments qui ne me font que pencher en faveur de cette idée. *Se place dos à lui.* Hmm, je profite de vos mains au passage, pourriez vous lacer ma robe ? Et collons nous à ce repas.

Saens :
*S'exécute sans broncher, loin de là. Met un peu plus de temps qu'il n'en faudrait même, occupé à caresser la surface de son dos qui s'amenuise au fil du re-laçage. Un autre appétit refait surface, le brun se presse contre elle et l'enlace par derrière.* Hum, aller négocier ça. Z'aimez les rougets ?

Delta :
*Pose sa main sur la sienne, la nuque contre son épaule et tourne un rien la tête, un sourire malicieux aux lèvres.* Quand je disais coller... je parlais du repas. *Rit et en profite pour se retourner et lui voler un baiser puis s'écarte, pas que l'appétit ne se réveille pas... mais...* Rouget ? Parfait ! Espérons qu'à cette heure ils n'aient pas trop pris le chaud.

Saens :
Oh, ils gardent toujours des morceaux qu'ils vendent à prix d'or aux amants tardifs... *Achève de se vêtir, passe braies et chausses, baisse les yeux sur le débraillé du tout.* Hum, et puis en me voyant ils comprendront tout de suite que c'est le cas. *S'en va ramasser son sac près de la porte.*

Delta :
*Rit légèrement enfile ses chausses et le rejoint.* Je n'ose imaginer l'état de mes cheveux, et n'en ai cure. *Porte un œil sur les siens, ébouriffés et rit de nouveau.* Allons y, voir si leurs prix sont si exorbitants à cette heure. *Attrape la main libre, ouvre la porte de l'autre et l'entraine.*
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Delta

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Réveil tardif, croquis, crocs et marques. Vide
MessageSujet: Re: Réveil tardif, croquis, crocs et marques.   Réveil tardif, croquis, crocs et marques. Icon_minitimeMer 12 Aoû 2009 - 19:11

Saens entre dans la taverne.

Saens s'offre un verre.

Deltamu entre dans la taverne.

Deltamu entrouvre la porte et passe la tête.

Saens relève le regard de sa chope, esquisse un sourire.

Deltamu entre tout à fait et referme la porte derrière elle.

Deltamu sourit et s'avance vers lui, s'arrête toute proche.

Deltamu : Bonsoir.

Saens repose sa chope, répond en articulant un bonsoir inaudible.

Deltamu lui caresse la joue, cherchant ses yeux des siens.

Deltamu : Vous allez ?

Saens : Je n'y pense pas trop. Vous ?

Deltamu : Je... n'ai pas été l'accueillir ni ne sais où il est... J'avais besoin...

Saens , du regard, attend sagement la suite de sa phrase.

Deltamu : D'air, de réfléchir, de faire le point... que sais je encore ?

Saens : Hum, bref, ce genre de choses. L'ai entre-aperçu. Enfin je crois.

Deltamu : Ah...

Saens lève un sourcil, sourit.

Deltamu : Et votre curiosité a été satisfaite ?

Saens : Non. Mais je n'ai rien fait rassurez-vous.

Deltamu hausse les épaules.

Deltamu : Qu'aurais je eu à craindre ?

Saens : Des âneries ? L'ego masculin ?

Deltamu sourit.

Deltamu s'approche encore et entreprend de s'installer sur ses genoux.

Saens : Plutôt la première hypothèse en fait.

Saens referme ses bras autour de sa taille.

Deltamu : Qu'auriez vous dit comme âneries si vous en aviez prononcé ?

Deltamu pose ses mains sur les siennes et s'appuie contre lui. Pousse un soupir.

Saens : La première boutade venue, pique, le premier bon mot - si si, j'en trouve parfois.

Saens : Hum, en fait, un subtil mélange des deux hypothèses.

Deltamu : Vous auriez dû, en fait, il aurait sans doute même apprécié et aurait pris la suite.

Deltamu : Mais...

Deltamu se tourne légèrement, le regarde.

Deltamu : C'est donc que cela vous importe... un peu...

Saens : J'ai le cœur vagabond. Pas en ferraille.

Deltamu ferme les yeux, juste un instant, un sourire tremblotant qui fait son apparition.

Deltamu : Voilà pourquoi je n'étais pas là ce soir...

Saens : Parce que... cela m'a importé un peu ? Soyez plus explicite ou je vais me noyer dans l'ignorance dans quelques instants...

Deltamu : Parce que mon cœur s'est posé, en ce moment devrais je dire ? Vagabond comme il est... sur votre baluchon.

Saens : Mais... savez tout comme moi que cet état de fait très plaisant est temporaire...

Deltamu : Mais le temporaire ne veut pas dire... devoir y mettre un terme trop vite.

Saens : Oui, mais ça nous en avions parlé... Vous auriez dû venir me voir au lieu de vous faire du souci.

Deltamu : J'aurais dû... j'aurais dû plein de choses, lui dire de ne pas venir, surtout pour si peu de temps. J'aurais dû vous laisser partir, que ce soit moins douloureux... J'aurais dû ne pas vous aimer, même si ce n'est que temporaire...

Deltamu : Plein de choses que j'aurais dû faire si j'avais su me préserver.

Saens se mordille un coin de lèvre.

Saens : En bref... vous auriez dû ne rien faire ?

Deltamu : Mais le problème... C'est que je n'ai pas envie de ça.... J'aime vous aimer temporairement, j'aime être là, avec vous, j'aime lorsque j'use et abuse de vous et vice et versa... J'aime ça, en cela je ne regrette pas.

Saens : Dites... c'est depuis quand ?

Saens dégage sa nuque au clair et la masse d'une main, attentif.

Deltamu : Depuis quand que ...?

Deltamu ferme les yeux sous sa main, attendant, patiente.

Saens : Etes plongée dans le bain de quelques sentiments fugaces envers moi.

Deltamu : Je ne saurais dire, j'ai aimé parler avec vous, dès le premier jour, vous m'intriguiez, je suis curieuse.

Saens : Je vous intrigue ?

Saens lève les yeux au ciel.

Deltamu sourit.

Deltamu : Une envie de vous connaitre, d'ailleurs pas assouvie, je ne sais presque rien de vous.

Saens hoche doucement la tête.

Deltamu : Je me suis surprise à n'avoir pas envie de vous voir partir...

Saens : Tant que je ne vous fascine pas.

Deltamu : A regretter la venue de cet ami...

Deltamu sourit en coin.

Deltamu : Fasciner ? Je reste en admiration devant ces quelques poils blancs qui poussent là.

Saens : Tsss.

Deltamu pointe du doigt lesdits poils.

Saens sourit.

Saens : Vous aurez fini par flagorner à merveille.

Deltamu : Je m'y essaie...

Saens : C'était très réussi.

Deltamu : Merci.

Deltamu : Enfin, pour répondre à votre question... Je n'en sais strictement rien, du quand du pourquoi du comment...

Saens : Vous avez raison, on s'en fout un peu. J'étais juste curieux.

Deltamu sourit, lui prend une main et dépose un baiser en sa paume.

Saens lui caresse la joue.

Saens : Je vous écrirai des recettes sur la manière dont on cuit les poissons.

Deltamu sourit tristement.

Deltamu : Et donc, demain... je ne vous vois plus ?

Saens : Hum non, demain je redeviens... un homme de loin.

Saens : Enfin, deviens.

Deltamu : Profitons du temps qu'il nous reste....

Iraetignis entre dans la taverne.

Iraetignis : 'Soir

Saens : Enfin... 'soir.

Deltamu : 'Soir Ira

Iraetignis sourit

Saens achève sa bière.

Iraetignis : Tout va ?

Deltamu est sur les genoux de Saens, un rien gênée, beaucoup en fait.

Iraetignis : Je dérange ?

Saens : Plus pour longtemps rassurez-vous.

Iraetignis : Je peux revenir plus tard

Iraetignis sourit

Deltamu sourit légèrement.

Saens lève un sourcil.

Saens : Hum, à votre guise.

Iraetignis : A une prochaine alors

Iraetignis sourit

Iraetignis sort de la taverne en grommelant et claque la porte.

Deltamu ne sait trop quoi dire.

Saens : Voilà... pour ça que je voulais m'en aller hier.

Deltamu hoche la tête.

Saens : Et je découvre que parfois j'ai raison...

Saens : Je suis désolé.

Deltamu se blottit contre lui.

Deltamu : Ne le soyez pas.

Saens : Si, sincèrement.

Deltamu déglutit.

Saens l'observe.

Saens : Je vais y aller je pense...

Deltamu : Non !

Deltamu : Non...

Saens : Hum.

Saens : Il va bien falloir.

Saens sourit légèrement.

Deltamu : Pas de suite...

Deltamu : Laissez-moi vous observer encore...

Deltamu : Si j'avais eu le temps et l'idée plus tôt, je vous aurais croqué.

Saens sourit plus largement.

Saens : L'est encore temps.

Deltamu : Je ne parlais pas des dents... Quoique...
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Delta

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MessageSujet: Re: Réveil tardif, croquis, crocs et marques.   Réveil tardif, croquis, crocs et marques. Icon_minitimeMer 12 Aoû 2009 - 19:20

Saens :
*Fait la nique au portier qui ne semble pas l'apprécier et s'adosse au mur.*

Delta :
*Grogne sur le portier et constate qu'il ne changera pas d'avis et décide donc de sortir le rejoindre - Saens, pas le portier.*

Saens :
Hum. *Sourit en la voyant arriver.* Je tâchais de vous dire, une chose à la fois et... je ne sais plus. Voulez commencer par croquer comment ?

Delta :
Bonne question... Je vais commencer, je crois par vous croquer... sur feuillet. *Sourit en coin.*

Saens :
*Sourit.* Entendu je serai sage. C'est la chose qui me sert de visage que vous visez ?

Delta :
Cette chose, vous entier, je ne sais, j'ai de nombreux feuillets... *Sourit encore et lui prend la main, l'enserre un instant.* Je vous rejoins à votre chambre, je dois aller chercher mon matériel... *Fait un mouvement de menton vers l'autre taverne* Et lui indiquer mon logis... Qu'il ait lieu où dormir au moins. D'ici quelques minutes, je suis là, ne vous avisez pas de partir... *Lui dépose un baiser, tendre, sur les
lèvres.*


Saens :
J'attends ici. Sagement. Vous n'aurez qu'à chercher le mouvement des braises. Filez.

Delta :
*l'embrasse à nouveau et file vers chez elle, en revient chargée, se dirige en direction de
la taverne.*


Iraetignis entre dans la taverne.

Deltamu entre dans la taverne.

Iraetignis : Re ^^

Deltamu : Re...

Iraetignis sourit en coin

Deltamu : Hemm, désolée.... L'accueil tout ça...

Iraetignis : Bah c'est moi qui dérangeais

Iraetignis : Je croyais qu'il partait hier

Deltamu : Il part tout à l'heure... Mauvaise synchro je crois.

Deltamu : Il devait... et s'est rendormi...

Iraetignis : Enfin pas grave ^^

Deltamu : Je voulais t'indiquer mon logis... Que tu saches où dormir... et que je sache où te trouver.

Iraetignis : Je t'écoute

Deltamu : Hmmm, vers le port, t'as un quartier... on m'a dit que c'était le quartier des cigales.

Deltamu : Là, t'as le numéro 46.

Deltamu : Ben...

Iraetignis : D'accord 46 quartier des cigales

Deltamu lui tend une clef

Iraetignis la prend

Deltamu : Tu rentres, tu t'installes quoi...

Iraetignis lui dit "merci" en souriant

Iraetignis : Je fais comme chez moi

Deltamu : Rha... c'était pas comme ça que ça devait se passer...

Deltamu lui sourit.

Iraetignis : La perfection n'est pas de ce monde ...

Iraetignis : à part moi

Iraetignis rit

Deltamu : Toi et ta modestie.

Deltamu sourit.

Iraetignis : J'ai un titre à défendre

Deltamu : Si t'as soif... tu te sers.

Iraetignis sourit

Iraetignis : D'accord sans problème

Maydaylia entre dans la taverne.

Maydaylia : eeh... coucou

Deltamu : Je te laisse Ira...

Maydaylia : Je dérange?

Deltamu : Bonsoir May.

Maydaylia s'apprête à s'enfuir par la fenêtre

Deltamu : Du tout, je m'en allais.

Iraetignis : Non

Deltamu offre une tournée générale !

Maydaylia : Je crois que je ne tombe pas a point

Iraetignis : Bonsoir quand même

Maydaylia : et bien merci

Maydaylia : Bonsera

Deltamu : Aucun souci, vraiment.

Maydaylia : D'accord

Iraetignis : Merci pour la tournée ^^

Maydaylia : Vous allez bien donc ?

Iraetignis : Oui

Deltamu sourit, bise Ira, légèrement, sur les lèvres et se dirige vers la porte.
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MessageSujet: Re: Réveil tardif, croquis, crocs et marques.   Réveil tardif, croquis, crocs et marques. Icon_minitimeJeu 13 Aoû 2009 - 10:36

Delta :
*Ressort vite de la taverne et observe alentours, voir si elle l'aperçoit.*

Saens :
*Est resté adossé à un mur, en train d'essuyer une méchante quinte de toux, le brûle-gueule pendant.*

Delta :
*Se dirige, à l'oreille, lui pique son brûle gueule.* Vous vous faites du mal... bien que l'odeur soit agréable.

Saens :
Du mal ? *Sourit.* ça me calme. Z'êtes sûre que ça va pour... ? *Avise la taverne d'un signe de tête, se décolle du mur et lui propose son bras.*

Delta :
Oui... Je vous l'ai dit, il sait ma façon de vivre... Et surtout, première chose qui a toujours été claire, je ne suis pas avec lui, un ami... Même si tout à l'heure ce fut gênant.*Lui prend le bras, serré contre elle.* Le sentiment éphémère qui me lie à vous qui fait que ça me gêne, sans doute.

Saens :
*Esquisse une moue dubitative, trace le reste du chemin jusqu'à son auberge en silence. Arrivé à la porte,* Marchez sur la pointe de vos jolis pieds, l'aubergiste est un insomniaque teigneux.

Delta :
Bien compris, tout sur la pointe.*Entre, marche doucement, évitant la marche grinçante qu'elle a remarqué la veille, suit le chemin, et s'arrête devant la porte de la chambre.*

Saens :
*La suit en catimini, n'évite pas la marche lui, grimace, soupire, et se presse d'arriver jusqu'à la porte. L'ouvre, lui murmure d'entrer et redescend en bas. Logique.*

Delta :
*Va s'installer, son bout de planche sous le bras, pose dessus feuillets, sort ses fusains de la bourse où ils se trouvent.*

Saens :
*Réapparait quelques minutes plus tard au-dessus des lueurs de deux bougies, les pose et referme la porte derrière lui.* Lors... voulez me croquer où ?

Delta :
Hmm, installez vous sur le lit, et... soyez vous même, mais immobile.

Saens :
N'avez pas plus simple ? *S'allonge, bras le long du corps, trop sages, et mine rieuse.*

Delta :
Pfff... est ce ainsi que vous êtes naturel ? *Pose son barda et s'avance vers lui, se penche, un genou sur le lit et s'en vient l'embrasser.*

Saens :
*Suit attentivement la leçon de naturel, en ressort l'air... perplexe, niais et heureux à la fois.* C'est mieux là ?

Delta :
*Le regarde en souriant* Mouais... tournez vous un peu, que je voie votre joue, sans ça, ce ne serait pas tout à fait le vieillard que j'ai connu. *Fait demi tour, allant retrouver sa place, ses fusains, sa planche et ses feuillets, sourire en coin aux lèvres.*

Saens :
*Se tourne légèrement, et demeure -relativement- inerte.* Patience, dans une nuit, de la chair fraiche.

Delta :
*L'observe, un rien en fait, le visage déjà en tête, n'a besoin que de peu le regarder pour le reproduire. Prend tout de même le temps de s'emplir de son image. Le croque, s'amuse, change de feuillet, use fusains, entier, détails, rapidement. Plus de feuillets. Pose sa planche, silencieusement, les doigts noircis, et s'avance vers lui, sourire mutin aux lèvres.* Pour ces viles blancheurs, je peux peut être les recouvrir ? *tend les doigts vers sa joue.*

Saens :
*Repose son crâne contre le mur et attend. Quand elle approche, pose une main protectrice sur sa joue.* Laissez-moi ma lande en devenir de poivre et sel... Elle sera bientôt rasée.

Delta :
Rasée ? Et je n'aurais pas vu cela... *Sourit* Enfin, là n'est pas le sujet... Je vous ai croqué... je m'en vais désormais... vous croquer.

Saens :
*Commence à défaire le haut de sa chainse.* Vous aimez quelle pièce ? Les blancs ? Les sot-l'y-laisse ? La hampe ? C'est de l'assez bonne viande, un peu coriace mais l'on s'y fait.

Delta :
Je crois que je vais me contenter... d'un peu de tout. *L'aide à enlever plus vite sa chemise, oubliant ses doigts noirs, gourmande, pressée de passer à table.*

Saens :
*Regarde sa chemise voler au loin et sourit légèrement.* Profitez, demain on envoie le tout en ravitaillement en Armagnac.

Delta :
Les chanceux... *Soupire, mais sourit, d'un sourire plein de promesses pour le repas à venir, laissant apparaitre quelques perles blanches. Le pousse d'une main pour qu'il se rallonge, dans le même temps, s'installe à califourchon sur lui.* Je crois que je vais commencer par là.... *S'en va chercher dans son cou, un peu plus haut, un lobe d'oreille qu'elle mordille, titille et remords quelque peu ensuite.*

Saens :
*Sourit brièvement, le regard porté au plafond.* Je vais avoir un peu de mal, je pense. J'ai menti, j'ai sale goût ce soir. Chair viciée par des pensées qui vont vers la barbaque nouvelle qui ronfle dans les draps où nous étions il y a quelques heures encore, et ce bien malgré moi, et aux festins qui vous attendent. Ça vous détruit la saveur de la carne en un rien de temps ces choses-là. Navré.

Delta :
*Relâche son oreille et le contemple, tendrement. Lui caresse la joue d'un geste doux, du dos de sa main.* Vous m'avez menti donc ? *Se veut fanfaronne, sourit légèrement et l'enlace, simplement, le serre contre elle, fort, n'arrivant pas à parler plus, la gorge de nouveau bloquée par un boulet de bon calibre.*

Saens :
Oui... en général je sais faire bonne figure, même dans ces moments-ci. Mais en général, je me fous des draps et des autres. Là je... hum. Comment dire. *Cherche ses mots, les yeux posés sur les lézardes d'un mur, pose juste une main sur une omoplate.* J'ai mal je crois.

Delta :
*Ne dit rien, la joue collée sur son torse, l'humidifiant sensiblement, une oreille sensible pourrait même entendre l'eau salée goutter sur l'homme. Le serre un rien plus fort, le souhaitant sentir plus proche.*

Saens :
Je... je vais y aller je crois. Vous laisser retourner à votre vie et moins à la mienne avant de devenir trop pathétique. Ce que j'aurais dû faire l'aube dernière en somme. *Lui écrase un baiser sur le haut du crâne.*

Delta :
Vous croyez ? Je... je n'ai pas envie de vous voir partir... Pathétique hein... Si vous le dites... Je dois l'être bien plus avec mes larmes. Embrassez-moi, si le sel ne vous dérange pas. Je veux garder encore le goût de vos lèvres.

Saens :
Ne l'êtes pas, c'est moi qui le suis. *Lapidaire, sec, il vêt son armure sans s'en rendre compte. L'embrasse avec une passion qui dénote, fait fondre lentement la glace tandis qu'il lui mange les lèvres. Murmure :* quelques jours, je ne sais plus, ai perdu la notion du temps, que vous me rendez totalement dingue. Je me sens pousser des envies de vous avoir, et je déteste ça.

Delta :
*Murmure après l'avoir embrassé, goulument, voracement :* Quelques jours... magnifiques... une folie dure... une drogue pure... vous m'avez... mais vous tenez à votre liberté. Usons encore une fois de mauvaise foi, voulez vous ? Disons nous que... *Soupire.* Je n'y arrive pas.

Saens :
*Embrasse ses larmes, le salé il aime et puis, il n'a plus de manche pour les essuyer. Quand il n'y a plus de larmes, embrasse ses pommettes, goûte à ses tempes, la serre trop fort.* Delta ? D'habitude je dis le contraire mais... prenez votre temps pour m'oublier.

Delta :
*Sourit malgré tout, lui sourit, soupire dans son cou tandis qu'il la serre, l'embrasse partout où elle le peut, le serre aussi fort que ses bras le permettent.* Ecrivez moi... surtout écrivez moi... et même sans lettre, je ne pourrais vous oublier... ou alors, à mon tour l'âge m'aura joué des tours. Mais ma mémoire est telle, que je sais, qu'elle vous gardera en moi. J'vous ai dans la peau, dans la tête... Au risque de paraitre... idiote un brin, je dirais que mon cœur a été marqué. Ephémère amour... Revenez moi, un jour, pour quelques jours, quelques heures même si vous ne souhaitez rester. Pas que je m'en contenterais, mais... je serais déjà heureuse de vous revoir.

Saens :
Je ramènerai ma carcasse jusqu'à vous. Et j'écrirai. Ce sera sûrement n'importe quoi mais j'écrirai. *Baisse les yeux sur son épaule.* Auriez dû me marquer ainsi. Une estampille durable.

Delta :
Ce serait faisable... Si vous y tenez... Mais vous le regretteriez, non ?

Saens :
Non. Pas grand chose. Un point d'encre au poignet.

Delta :
Un simple point ? Ou quelque chose d'autre ? Si je voulais vous marquer, je vous apposerais mon nom.*Prend un feuillet où il est représenté et dessine dans un coin, signe pour être exacte, de son nom.* " ∆µ " *Sourit.* Mais je ne vous ferai pas cela, dites moi,
quelle taille ce point ?
*farfouille dans sa besace, cherchant aiguille et flacon d'encre.*

Saens :
*Reste allongé, la suit du regard.* Légère, la taille. Deux millimètres à l'œil nu. Plus, je finirais réellement par me sentir comme du bétail... tiens, pourriez me marquer au fer aussi. *Retrouve un sourire ironique.* Un petit point d'encre noir, je n'ai pas besoin de plus, et je n'ai jamais eu assez de certitudes pour arborer un symbole, un nom. Je n'ai jamais eu la main assez sûre pour me tailler des certitudes non plus.

Delta :
*Sourit.* J'y ai pensé, au fer... mais il serait dommage d'abimer si belle peau qui, bien que vieille a conservé la primeur de sa jeunesse. *Revient vers lui, objets à la main.* Alors, montrez moi l'endroit exact. *Chauffe l'aiguille à la flamme de la bougie, attend qu'elle refroidisse et en trempe la pointe dans l'encre.* Est il nécessaire de préciser que ça va piquer ?

Saens :
*Lui tend son poignet gauche.* Juste en dessous de la main. Pour la pique, je me vengerai après. *Lui montre l'intérieur du poignet, juge-t-on bon de préciser. Et évite de faire de mauvais jeux de mots sur les dards.*

Delta :
*Lui prend le poignet d'une main, le maintenant fermement et pique une première fois, sans détours, reprend de l'encre au bout de son aiguille et réitère, une dizaine de fois, piqures assez profondes pour que l'encre y fasse son nid, la taille qu'il avait demandé. Concentrée sur sa tache, n'a pas pris garde à s'il avait eu mal ou pas. Relève la tête du poignet qu'elle relâche, le regarde. * Cela vous sied ?

Saens :
*Se mordille une lèvre aux premières piques mais patiente, davantage attentif à ses gestes qu'à la douleur. L'affaire faite, amène son poignet à hauteur de visage et considère le petit point noir. Acquiesce en silence, écarte le flacon d'encre des draps et vient l'embrasser, avide.*

Delta
*Répond au baiser avec force, se recule un instant, et dépose l'aiguille sur un coin de meuble. S'en revient bien vite à sa bouche.*

Saens :
*S'allonge, et l'allonge avec lui. La terrible, terrible souffrance à son poignet s'estompe au fur et à mesure qu'ils s'embrassent, c'est fou le pouvoir absorbant que ça a. Votre bouche est le buvard de mon entendement, se retient-il, avisé, de murmurer. Et entreprend de délacer méthodiquement le dos d'une robe.*

Delta :
*S'embrase au fil de leurs baisers, libère sa bouche enflammée et s'en vient lui dévorer l'oreille qu'elle avait abandonnée un peu plus tôt. Savoure et s'en va gouter ailleurs, le cou, le menton, piquant, les joues... et inexorablement, s'en revient à ses lèvres.*

Saens :
*Par une ou deux fois, regarde son poignet ponctué avec un drôle d'air - lui qui n'a jamais vécu comme changement corporel majeur, qu'un rasage irrégulier. Ah, et trois poils blancs. Ne s'explique pas pourquoi il se sent rassuré, songe qu'il cherchera demain, là où il aura tout le temps de se torturer les méninges. Est venu à bout de la robe, l'agacement à l'oreille l'ayant définitivement mis d'humeur, il fait glisser le tissu, les dernières barrages en dessous et profite, juste, de ce qu'elle est nue contre lui.*
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Date d'inscription : 28/07/2009

Réveil tardif, croquis, crocs et marques. Vide
MessageSujet: Re: Réveil tardif, croquis, crocs et marques.   Réveil tardif, croquis, crocs et marques. Icon_minitimeJeu 13 Aoû 2009 - 10:45

Delta :
*D'un murmure tendre lui demande si c'est ainsi qu'il se venge du piqué, surprend son regard porté à son poignet et lui demande s'il ne voudrait pas lui faire la même empreinte, après. Se pose contre lui, simplement, la tête perdue dans le creux de son cou, l'humant, s'imprégnant.*

Saens :
*Occupé à mordiller la peau près de sa nuque quand il l'entend.* Je comptais mener une vengeance en bonne et due forme... et vous, vous voudriez salir votre joli poignet ? *Regarde une nouvelle fois le point, perplexe.*

Delta :
*Frissonne, déjà frémissante lorsqu'il la croque.* Vengez vous, vengez vous... Et ce ne serait pas salir que de vous garder à mon souvenir, sous mes yeux. *Sourit, s'en allant déposer baisers sur son torse.*

Saens :
*Glisse sous elle, s'arrête à hauteur d'une gorge qu'il honore, sans trop croquer cette fois, l'est magnanime.* Quand bien même, pas à moi de décider. *Murmure-t-il en s'adressant aux deux seins qui frôlent son visage, hésite, goûte l'un, goûte l'autre. Réitère, réfléchit, et prend les deux.*

Delta :
Mais j'ai déjà décidé. *Se fait piquer son gueuleton par un homme qui disparait en dessous d'elle, le laisse goûter un instant, profitant de la dégustation, pourrait d'ailleurs rajouter encore une ligne - si elle savait écrire - à leurs études. Sourire mutin aux lèvres, descend à son tour, glisse sur lui et amène sa bouche à son ventre, le parcourant de ses lèvres... va mordiller un flanc tandis que ses mains s'activent pour le défaire
de ses braies.*


Saens :
Ah, c'était une question rhétorique... *Hausse doucement les épaules.* Évidemment. *N'a plus rien à gober, envoie le bout de
ses doigts manger sa nuque et son regard sur elle qui fond comme un grotesque coulis aux amandes.*


Delta :
*Découvre sous les braies, son gueuleton, et l'ignore un moment, déposant léger baisers sur son bas ventre auparavant. Envoie ensuite un appendice gustatif timide tester la saveur de la friandise et s'y attarde. Croquer elle avait dit ? Alors elle croque, doucement, tout du long, s'en venant le titiller. La demoiselle est affamée.*

Saens :
*Juge que ce n'est pas le moment de moufter, surtout quand on a un membre si précieux coincé entre deux maxillaires.* Hum, on fera
comme vous voudrez.
*Ne retient pas un soupir d'aise, premiers frissons qui irradient en douce du côté de son bas-ventre.*

Delta :
*Lui rend la monnaie de sa pièce du matin, a décidé qu'elle a bien goûté et sans crier gare - avouons que crier gare en un tel moment serait assez déplacé - entreprend de le dévorer, purement et simplement, affamée, terriblement. Lui aurait bien répliqué que oui, ils feraient comme elle voulait, mais on lui a toujours dit de ne pas parler la bouche pleine.*

Saens :
*N'attend de toute manière, plus trop de réponse. Les yeux qui fixent un plafond, celui de ses paupières closes, les mains crispées sur sa nuque, avale - ce serait déplacé également, les pelletées de plaisir qu'elle lui envoie d'en bas et fait une découverte : il n'est pas moins bruyant qu'elle.*

Delta :
*Au sentir de ses mains crispées, n'en redouble que de plus d'ardeur, l'oreille attentive est vite emplie de sa voix. Un autre souvenir, indélébile qu'elle souhaite lui laisser, celui des étoiles qu'il lui a fait apparaitre devant les yeux. Ralenti le geste, un court instant, s'en allant s'amuser de sa langue et ses dents de nouveau, mais, bien vite, reprend le gueuleton.*

Saens :
*Très sensible à ce genre d'attention, ramène un bras derrière sa nuque pour la soulever et jeter un œil en bas. La vision l'achève, il laisse retomber sa tête sur le drap. Torture une mèche brune entre ses doigts, donne quelques coups de rein doux, nerveux, et annonce que si elle continue sur cette cadence, il ne pourra jamais se venger.*

Delta :
*Heureuse de son effet, voulait qu'il savoure lorsqu'elle se régale, mais, à ses mots, s'arrête net, c'est qu'elle veut qu'il se venge ! Quelques baisers encore sur son repas qu'elle délaisse et l'embrasse tout du long, jouant de la langue et des dents sur le chemin, avant d'aller laisser sa bouche se perdre en son cou et de lui murmurer de se venger.*

Saens :
*La garde contre lui, murmure :* Remarquerez, équitable : à chacun son arme de jet. *Sourit, lui picote le cou et lance le premier trait, qui prend son temps, qui revient même en arrière, tiens c'est cocasse ça, pour reprendre un peu d'élan, et gagner du terrain dans l'air humide.*

Delta :
*Sourit, lui répond, sur le même ton :* Piquez, je vous prie, marquez moi, plus encore si cela est possible. *S'apprête à l'accueillir et frustrée, le sent qui s'éloigne, mais revient, heureusement, atteindre sa cible. Lui déverse sur le visage moult baisers légers, mirettes qui s'imprègnent.*

Saens :
*Se venge jusqu'à la garde, et déjà se venger l'ennuie. Ne veut pas piquer, c'est trop fugace, préfère travailler son sujet. Le travaille donc, s'attaque aux parois, examine le sujet de fond, et ne parle plus. Le souffle commence sereinement à lui manquer.*

Delta :
*Tire parti de l'exploration dont elle est le jouet, curiosité qui lui procure des sensations qu'elle serait bien incapable d'expliquer pour leurs notes scientifiques. Ses mains s'envolent et s'en vient se poser qui sur son épaule caressante, qui sur ses cheveux, lissant un moment, ébouriffant à l'autre. Ne maitrise ni droite ni gauche en fait, les laissant faire ce qu'elles veulent.*

Saens :
*Envie comme de lui rentrer davantage dans la peau. Bascule d'autorité sur elle, savoure le haut de son cou tandis que les reins creusent toujours, enquêteurs persistants. Son esprit s'évide lentement, laissant le corps reprendre ses droits.*

Delta :
*Apercevant un dos libéré, ses mains s'y rendent illico et se nichent dans les reins investigateurs. Tandis qu'un gémissement qu'elle a tenté de contenir - et réussi au moins trois secondes - s'échappe de ses lèvres, ses pattes, griffes sorties, labourent le dos de l'homme pour revenir à leur perchoir épaulier et s'y planter, pour ne pas choir, sans doute.*

Saens :
*Trouve du plaisir dans son mal, et puis tiens, laboure aussi. Mais c'est un galant, il se tient sur ses coudes. Le contact du ventre moite qui glisse contre le sien achève de le prendre à peu près fou, il gémit muet, et quand il commence à sortir quelques sons, plaque sa bouche contre la sienne.*

Delta :
*Se fait bâillonner alors qu'elle allait sans doute crier un rien et s'occupe sur sa bouche qu'elle dévore et explore. Son bas ventre n'est pas en reste, s'activant, donnant ordre - sans besoin d'insister, il obéit bien vite - de s'en venir à la rencontre de celui de son amant. Le corps a fait place à l'esprit, ses sens sont en éveil, à fleur de peau, là où il est... dans sa peau.*

Saens :
*Pose une main sur sa joue, et son front contre le sien. Les quinquets sont clos, il faudra repasser plus tard. Plus que deux souffles dans la pièce, deux souffles un peu sonores, bientôt de quoi réveiller un honnête aubergiste et tout l'étage. Les corps s'entendent, et le brun ne s'en étonne même plus.*

Delta :
*Symbiose... Aimerait que jamais ce moment ne cesse, l'enserre, sans griffer cette fois, ses jambes imitant ses bras, plus proche, toujours. Un rien de sel s'écoule de ses paupières closes, plaisir mêlé de tristesse, angoisse, un peu. Beaucoup. Cherche sa bouche, lui arrache un baiser, fort, violent presque.*

Saens :
*Alors qu'elle l'embrasse cesse tout mouvement et reste en elle. Le temps lui, continue de passer à son allure faramineuse. Il lui rend le baiser avec la même violence, et recommence ses va-et-vient sur un ton plus brut. Halète dans son cou, le crescendo aura raison de lui. Déjà, quelques vagues incontrôlables qui lui remontent jusque dans l'échine.*

Delta :
*Se meut avec lui, tel un métronome réglé à son tempo, la bouche libérée de la sienne se laisse aller à chanter, pas trop haut... ou peut être un peu, enfin, elle ne s'en rend pas compte. Elle ne maitrise plus son corps qui l'emmène dans un ailleurs où eux seuls comptent.*

Saens :
*Lâche complément la bride, le harnais, le licol, ce qu'on veut, ou lâche tout court. Ne garde la prise que sur le corps qu'il a en face de lui. La mort n'a rien de petit, l'est exutoire, et le mourant finit achevé dans le cou de l'amante.*

Delta :
*Redescend lentement de là où il l'a rejointe, un voile noir qui persiste devant ses yeux, mirettes ouvertes y compris. Resserre ses membres autour de lui, voulant garder le mort sur elle, en elle. Embrasse une tempe, gardant les lèvres posées dessus, immobile, silencieuse. L'étreinte ayant un goût amer d'adieu, ou plutôt, elle l'espère, d'au revoir. *

Saens :
*Met du temps, à se détacher d'elle. S'y résout peu à peu, lui embrasse une joue, une épaule, et glisse au bord du lit. Se prend la tête dans les mains en se demandant comment il va reprendre contenance alors qu'il arrive à peine à sentir ses propres jambes, reste une minute ainsi et se tourne vers elle. Ebauche de sourire.*

Delta :
*Ne le quitte pas des yeux tandis qu'il s'écarte, peur qu'il disparaisse si elle détourne le regard ne serait ce qu'un instant. Observe son dos qu'elle a malmené, le tout en silence, respectant sa réflexion. Se redresse et se pose contre le mur, genoux entre ses bras, tête sur les genoux, un rien penchée sur le côté. Répond à son ébauche par un sourire entier, peut être un peu crispé, mais elle essaie.*

Saens :
*Tend le bras pour lui caresser le poignet.* Je vais y aller... vous voulez toujours votre marque au poignet, ou cette dernière vous aura suffi ?

Delta :
J'insiste, vraiment. Et puis... une manigance pour vous avoir quelques minutes encore... *Sourit, toujours, les yeux riant moins que la bouche.*

Saens :
*Sourit, se lève pour attraper le flacon et cherche l'aiguille du regard. Se mord la lèvre.* Nous avons une absente...

Delta :
*Se redresse et se lève, le rejoint.* Vous avez regardé là ? *Lui montre le meuble où elle l'a posée.* Elle ne peut pas être bien loin... *Ne l'aperçoit pas sur ledit meuble et se met à genoux, cherchant au sol.*

Saens :
*Lui, reste debout, bras croisés, et se perd dans la vue qu'elle lui offre.*

Delta :
*Cherche encore, concentrée sur sa tâche, s'avance un peu, force sur ses yeux comme elle peut, cherchant à découvrir la fuyarde.* Grmppfff... aïe ! *relève une main qui était au sol avec l'objet des recherches planté au bout d'un doigt.*

Saens :
*Grimace.* Vous allez trop vite en besogne, il faut mettre l'encre d'abord... *Se rassied et lui tend une main.*

Delta :
*Rit légèrement et lui tend le doigt planté.* Tenez, prenez là directement.

Saens :
*La retire en observant.* Asseyez-vous... J'ai vu à quel point vous l'enfonciez. L'aiguille. Hum. *Passe la fuyarde retrouvée au-dessus d'une bougie.*

Delta :
Il ne faut pas hésiter, en effet, sinon l'encre s'en va. *S'assoit à côté de lui et lui tend son poignet.*

Saens :
*Trempe l'aiguille dans l'encre et l'approche.* Au même endroit ?

Delta :
Tout pareil, oui. *hoche la tête et pose l'autre main sur sa cuisse, à lui.*

Saens :
*Reproduit patiemment les mêmes gestes qu'il a vus tout à l'heure, prenant garde à ne pas trop planter l'aiguille tout de même, c'est qu'il a des scrupules.*

Delta :
*se crispe un peu et voyant qu'il plante trop peu, lâche sa cuisse et appuie sur sa main, l'enfonçant plus, l'aiguille.* C'est ainsi, sinon, vous piquez, j'ai mal, mais ça ne marque pas. *Lui sourit, encourageante.* Allez y.

Saens :
*Marmonne :* Dire que je faisais des saignées quand j'étais jeunôt... *Plus audible :* Excusez-moi. *Reprend le travail plus proprement, se détache la tête de ces maudits scrupules, et plante un dernier coup d'aiguille, absorbé.*

Delta :
*N'entend que le terme de "jeunot", sourit.* Votre main ne tremble pas trop malgré votre vénérable âge ? *L'observe faire, après cette boutade, repose la main sur sa cuisse qu'elle crispe un peu lorsque ça fait mal.*

Saens :
*Repose l'aiguille sur le coin du meuble, essuie le poignet avec un bout de sa chemise qui traîne par terre et pose un baiser dessus.*

Delta :
*Sourit, lui caresse la joue, tendrement.* Me voilà marquée, de votre main. Une marque dont je connais la signification et la provenance, bien plus importante que ces autres là. *Esquisse un geste vague vers son épaule et son aine. Chuchote, tout bas : * de votre main.

Saens :
*Lui sourit, et revêt ses affaires, comme s'il passait des couches de courage. Une fois vêtu, se tourne vers elle.* Ne me reste plus qu'à... partir je crois. Et je déteste les adieux, donc...

Delta :
Ah non... Je n'aime pas ça non plus... mais vous ne partirez pas sans m'embrasser... Sauf si vous n'en avez pas l'envie. *Ce disant se lève et s'avance vers lui, n'ayant elle, pas trouvé le courage de se vêtir.* Et puis... Vous ne me dites pas Adieu, nous nous disons Au Revoir...

Saens :
*Sourit une seconde fois et acquiesce. Serre sa main dans la sienne, y glisse ses doigts et l'embrasse avec tendresse.*

Delta :
*Se retient de l'enlacer, de peur de ne savoir le lâcher ensuite, se serre tout de même contre la chemise tachée de fusain et d'encre sous laquelle se cache le corps qu'elle... aime... fugacement, ou pas. Et répond au baiser, tendrement. Serre, fort, trop fort sans doute ses doigts entre les siens, force qui contredit la douceur du baiser. Et se rejette en arrière. Le regarde encore, et lui tourne le dos, sans lâcher sa main.* Partez... Mais n'oubliez pas de m'écrire. Oh, et avant de partir, écrivez moi votre nom sur un de ces croquis, que je sache lorsque je recevrai missive, qu'elle est de vous.

Saens :
*Prendre une inspiration, prend son sac aussi, et trace son nom sur un des croquis. En regarde un ou deux autres, sourit. Coup d'œil circulaire pour vérifier qu'il n'oublie rien, déjà qu'il a peu. S'approche d'elle et lui pose un baiser lourd dans le cou.* Deux "s", au milieu un "e" banal et un "n" lugubre, avant eux un "a" au pied bot, qui s'est échoué là. *Déglutit, et sort.*

Delta :
*Tend l'oreille pour savoir ce qu'il fait, long frisson qui lui parcourt l'échine tandis qu'il l'embrasse, yeux clos, ne voulant pas lui laisser voir ses larmes, les retient, un temps encore, écoute sa voix, encore un peu, droite, immobile, l'entend sortir. Ouvre le volet, un peu, histoire de se faire un peu plus de mal et de le voir s'éloigner ensuite, si elle arrive à le voir à travers ses yeux brouillés.*
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