Plumes... de plume
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Plumes... de plume

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Tierce tentative.

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Delta

Delta

Messages : 57
Date d'inscription : 28/07/2009

Tierce tentative. Vide
MessageSujet: Tierce tentative.   Tierce tentative. Icon_minitimeMer 12 Aoû 2009 - 16:42

Saens :
*Après quatre heures de sommeil, réparateur espérons-le, le brun ouvre un œil, puis deux, sur l'amante endormie. Il a bien joué son rôle de poêle, en témoignent les grains de sueur dans son cou, un Saens qui dort réchaufferait une horde de lapons à douze lieues (sic). Etire un bras, et le replace vite sous le drap. Frileux.*

Delta :
*Endormie, encore. Frissonne sous l'air déplacé par le drap soulevé. Courant qui vient exacerber sa peau moite. Se blottit contre le poêle, dextre sur son torse. Murmure un bonjour endormi avant d'envoyer sa tête rejoindre sa main, oscillant légèrement pour y créer sa place.*

Saens :
*Répond au bonjour en embrassant son front presque trop pieusement, et passe une main caressante dans le bas de son dos. C'est soyeux, il y prend plaisir, c'est comme la confiture de prune, une cuillère ne suffit pas et réitère encore, et chaque fois plus bas.*

Delta :
*Garde les yeux clos, pour le plaisir, simplement. Petit sourire qui se dessine au toucher de la main, haussement d'épaule, léger, pour étirer un dos pas encore éveillé. Chaleur qui suit un frisson dont l'air environnant n'est pas responsable. Dextre qui se réveille, du bout du doigt, dessine des arabesques sur son torse.*

Saens :
*Paupières closes, conscience encore annihilée par la torpeur, il se tourne sur le flanc, rien que pour presser indolemment son bas-ventre contre le sien. L'éveil des sens avant tout.*

Delta :
*Tête qui glisse de son torse jusqu'à son épaule. Sent le Saens qui s'éveille contre elle, bassin qui répond en retour, dextre qui vagabonde sur le flanc de l'homme. Arrêt sur la hanche, doigts qui se décident et font le grand saut, l'allant découvrir, le flatter, vérifier son éveil.*

Saens :
*Etire ses bras engourdis et les ramène autour de son visage à elle, l'encadre et l'embrasse. Grand amateur de ce genre de palpations matinales, rend la pareille et pousse un soupir sans équivoque, s'il a des cernes de quinze empans sous les ardents son membre lui est bien éveillé, victorieux et agaçant.*

Delta :
*Billes qui se dévoilent alors que leurs bouches se joignent, lèvres qui s'entrouvrent laissant là apparaitre quelque appendice goûteur qui s'empresse auprès du sien. Main qui s'active, accentuant le geste alors que son genou caressant vient se poser sur sa cuisse. Léger son qui sourd du fond de sa gorge.*

Saens :
*Facultés d'entendement quasiment réduites au verbe vouloir conjugué à l'instantané. Le ventre du brun cherche une entrée, bute, grogne et pénètre. Soupire, comme soulagé, redescend ses tentacules pour appuyer contre ses reins. Parvient à murmurer, pour l'ironie, qu'il a rarement connu d'aussi plaisants bonjours.*

Delta :
*Main qui libère la bête qui vient s'engager en elle après quelques tâtonnements. Soupire de concert, appréciant juste. L'épiderme exacerbé envoie données à son cerval lui ordonnant de creuser ses reins sous le toucher de ses mains. Elle s'exécute, docile. Répond au murmure qu'en effet, il parait bon, ce jour.*

Saens :
*Esquisse les coups de reins à la mode fainéante, d'aucuns diraient languissante mais c'est ici trop poétique, juste pour le plaisir des allées et venues dans une moiteur bouillante. Et en effet, peu à peu, il bout. Se prend au jeu, se laisse gagner et s'enhardit légèrement.*

Delta :
*Bien éveillée désormais, depuis un moment en fait, gourmande et empressée, l'envoie, et elle au dessus, sur le dos. Prend bien garde à le bien conserver en elle durant l'opération. Dévoile le frileux, le drap glissant de son dos jusqu'à ses reins, le laissant parcouru par l'air environnant lorsqu'elle se redresse, droite, fière, meneuse ? À voir.*

Saens :
*Loin de s'insurger contre la manœuvre, esquisse un sourire presque carnassier, c'est qu'il a faim de chair à présent. Les bras, moins flemmards que le reste, viennent voltiger dans des hauteurs mammaires et profitent gaîment de leur liberté de mouvement, les doigts eux palpent, massent, flattent et mille choses.*

Delta :
*Babine enserrée entre ses dents, grognement appréciateur des acrobaties en haut vol. Entreprend, méthodique, de lents mouvements du bassin, s'amuse à l'envoyer presque à l'extérieur, et, tout à coup, sa faim reprenant le dessus, un mouvement sec, bref, mais le ramenant bien au chaud.*

Saens :
*Plongé dans une exquise passivité, suit d'un œil attentif les battements de croupe qui le font gémir. Caverneux le gémissement, sieur Larynx roupille encore et le laisse en plan avec une voix de rogomme. Les mains parcourent l'étendue d'un dos, de long en large, puis en travers pendant que l'amante joue, avec ses nerfs.*

Delta :
*Réitère l'opération une fois, deux fois... trois, même. Lèvres étirées en un léger sourire. Se penche alors, venant arracher à ses lèvres un baiser enfiévré et, faible femme face au désir, entreprend d'amorcer un mouvement plus régulier et un rien plus rapide, mais juste un rien.*

Saens :
*Au baiser, referme ses bras autour d'elle, souffle rugueux. Une envie d'étouffer là contre elle. Ne peut s'empêcher de répondre parfois en opposition au coup de rein, encore timidement. L'embrasse avec une ferveur non feinte, un enthousiasme de moineau qui picore des miettes sucrées.*

Delta :
*Petit gémissement aigu qui s'échappe de sa bouche pourtant close par la sienne. Enserrée, enfiévrée, désireuse, voulait jouer encore, le faire languir, tant et plus, mais craque. Croupe qui s'active sur l'invité déjà bien installé en elle. Soupir.*

Saens :
*Petit sourire satisfait lorsque l'attente prend fin, les mouvements du bas se font plus audacieux, le souffle à l'inverse, plus court. Il la retient contre lui par les omoplates, reprise de pouvoir illusoire, sachant bien qu'il n'est plus qu'un sujet. Le pire, c'est que ça lui plait.*

Delta :
*S'amuse, encore, malgré tout, de temps à autre un contre temps, pour reprendre mieux encore le tempo. Aime jouer de la fausse note, une touche imprévue. N'a aucune envie de le voir reprendre la route. Doute ? Occulte cette pensée, occulte toute pensée, concentrée sur le plaisir qu'elle souhaite lui offrir... En profitant par la même occasion.*

Saens :
*L'écoute mener la cavatine avec brio, lui aussi, il a le goût des désaccords. S'abandonne lentement au plaisir, se laisse brûler par lui et le refoule juste après, les yeux grands ouverts sur elle, pétillants, complices mêmes.*

Delta :
*Use et abuse des va-et-vient, abuse de lui et l'use, l'utilise, objet de désir, de plaisir. Regard qui croise le sien et s'y ancre, brillant, brûlant. Se redresse tout à coup sans quitter les billes grises.*

Saens :
*L'objet endure, perdure, et capitule en grandes pompes, capitule blanc, presque comme un coup
en douce qu'il n'a pas prévu lui-même, mandibules ouvertes sans son, contracté à s'attraper des crampes, les doigts piquetés dans la chair de son amante et le faciès vaguement romain, avec des boucles indisciplinées aux tempes. Tous les empereurs sont des traîtres.*


Delta :
*Contemple, regard brouillé, l'homme dans son abandon. Le traitre a rendu les armes, la lame est bien rangée. Amante dont les mains viennent parcourir encore le torse avant de s'y écrouler, lui parsemant le visage de baisers, légers puis d'envoyer sa bouche lui voler une lèvre, les deux même.*

Saens :
*Les yeux plissés en excuse silencieuse, reprend peu à peu ses esprits. Les lèvres contre les siennes décide de se faire pardonner en en allant chercher d'autres. Glisse sous elle et sous ce qui reste d'un drap torsadé, lui colle des baisers tendres à l'intérieur des cuisses avant d'en venir au cœur du problème, tâchant de ne pas trop y mêler ses joues. ça pique.*

Delta :
*L'avait déjà pardonné, la vue de son bien être l'ayant comblée, c'était là le but recherché. Le voit, le sent disparaitre en dessous d'elle, sens encore exacerbés, picotements se joignant à la douceur, l'émoustillant encore plus. Ondule, se tortille, ne sait que faire. Subit et pas en silence.*

Saens :
*A toujours aimé les jeux de langues, et plus particulièrement ceux-ci. S'amuse donc comme un petit fou, joint parfois les dents avec parcimonie et les doigts avec générosité, puisque tout est question de mesure.*

Delta :
*Etreinte terminée sur une note solo, soprano d’une brune qui en a oublié d’être discrète. Bien que discrétion ne soit pas dans sa nature. Abandon, total, sous l’art du traitre qui s’est fait pardonner, avec intérêts même. Se replace en ses bras et s’assoupit, un peu, espérant se rappeler à son réveil tout ce qu’ils doivent consigner, pour la science. Quoique l’option oubli lui plaise énormément.*
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Delta

Delta

Messages : 57
Date d'inscription : 28/07/2009

Tierce tentative. Vide
MessageSujet: Re: Tierce tentative.   Tierce tentative. Icon_minitimeMer 12 Aoû 2009 - 16:55

Delta :
*Journée bien entamée, c'est l'après midi d’ailleurs, estomacs repus, la vagabonde au pied à terre entreprend d’aller visiter son champ. L’intérêt de la balade est, justement, la balade. En marchant lui prend le bras, la main même, appréciant pour une fois de jouer au tourteau hors de l’eau. Réflexion silencieuse, sourcils un rien froncé, lèvre mordillée, pas qui ralentissent.* Je me demandais…

Saens :
*Ralentit le pas lui aussi, attend quelques secondes, où elle semble attendre une réaction. Hum.* Vous vous demandiez ?

Delta :
*Fixe devant elle, cherchant des mots qui se refusent à elle.* Si... Si par hasard personne ne toquait à ma porte vendredi, vous resteriez plus longtemps ?

Saens :
Hum, à vrai dire je pensais être parti avant vendredi. Que ce serait préférable. Pourquoi, votre ami s'est rompu une jambe ?

Delta :
Du tout. Simplement... Je n'ai pas tant envie de le voir.

Saens :
Je suis certain que vous trouverez un excellent prétexte pour lui garder fermée la porte au nez.

Delta :
Sans doute, sans doute. J'en avais un tout trouvé, mais si vous partez... *S'arrête complètement, et le regarde.* Enfin, ce n'est pas tant que je n'aie pas envie de le voir, c'est surtout que je préfère vous voir, vous.

Saens :
*Sourit à sa phrase, amusé.* Alors vous n'aurez pas ce dilemme puisque je pars avant qu'il ne débarque. Et je n'aimerais vraiment pas m'interposer.

Delta :
Vous interposer ? Enfin ! *grommelle un instant* Enfin, puisque vous préférez partir, la question ne se pose pas.

Saens :
*Rit, reprend la marche.* Oui vous savez, m'interposer. Entre vous et lui. Pas ma position favorite.

Delta :
*Marche à son côté.* En fait, vous n'avez pas saisi, c'est qu'il n'y a pas de "lui et moi", c'est... disons, un ami avec qui j'ai partagé de bons moments et qui m'a appris qu'il venait à Marseille. Quelques jours. Avant de partir en retraite et, au sortir, de reprendre la route. Il me suffit simplement de lui dire qu'il dormira à l'auberge.

Saens :
A l'auberge ? Z'êtes rude sous votre satin de peau... *Suit du regard une mouette égarée qui cherche des vers dans un océan de maïs.* Et puis j'ai un sale défaut, on me l'a dit un jour. J'aime pas interférer dans la vie des autres.

Delta :
Alors dites-moi. *Léger sourire qui nait sur ses lèvres.* Quelle manigance pourrais-je donc entreprendre pour vous faire changer d'avis ?

Saens :
Tsss. Aucune. Si je reste vous pourriez vous lasser, et je tiens à partir avant ça. Déjà que les beaux moments ne font pas légion.

Delta :
Me lasser ? Je ne sais... Peut être... Mais j'aurais aimé vous savoir encore un peu là. Donc votre départ ? Jeudi dans la nuit ?

Saens :
Hum, quelque chose comme ça oui. Jamais dit que ça allait être facile.

Delta :
Si peu de temps pour finir l'étude et la bouteille... *Lui sourit et s'en vient déposer un baiser dans son cou avant de se détourner et de reprendre sa marche*

Saens :
*Répond au sourire et lui serre sensiblement la main.* L'étude... vous vous souvenez du thème vous ?

Delta :
*Petite chaleur qui lui réchauffe la poitrine à la pression. Sourire, encore.* C'est vague, je crois que nous avons commencé par l'étude de l'épiderme... Ou quelque chose d'approchant. Enfin, le tout premier, je me souviens du résultat, le bain de minuit est bien meilleur, après minuit. Par contre le reste. *Sourire moqueur, taquin.* C'est vague, très vague.

Saens :
Hum... une sur les muqueuses supérieures, qui n'a pas été concluante jusqu'ici. A refaire. Hier soir, une très rigoureuse... concluante, à mon goût. ça fait trois plus une bouteille. De l'assez bon travail en somme.

Delta :
J'ai souvenance aussi que lorsque les muqueuses supérieures du sujet masculin s'en viennent rencontrer les inférieures du sujet féminin, cela... se sait. *rit légèrement*

Saens :
Ah ? *Se mordille une lèvre avec gourmandise.* ça je l'avais oublié par contre.

Delta :
Vraiment ? Hmm, il va donc falloir se sacrifier pour la science ? *Soupire* Vraiment, la science nous mène la vie dure...

Saens :
*Sourit.* La science ou les pertes de souvenance ? Plus sérieusement, je voulais vous dire, pour la nuit dernière... *énumère intérieurement la vingtaine de qualificatifs qui lui traverse le citron* hum... en fait non.

Delta :
*Lui sourit, sourire enjôleur, cajoleur, curiosité piquée au vif.* Vous vouliez me dire ? Vous en avez trop dit ou pas assez, terminez...

Saens :
Que... je vais activement me mettre au viol ? Non, que... rarement connu quelque chose d'aussi... *Voit défiler une nouvelle vingtaine, et articule nettement le dernier mot qui vient.* extatique. C'était un peu comme vous avoir dans la peau, au sens propre. Beaucoup même. Bref.

Delta :
Si tous les viols étaient ainsi... *Sourire béat qui s'incruste sur ses lèvres.* Je crois que je n'aurais pas mieux dit. J'vous avais dans la peau au sens propre... et au figuré sans doute. Peut être pour une fois, je ne garderai pas qu'un vague souvenir... sûrement même. *Main qui joue avec la sienne.* Bref, comme vous dites.

Saens :
Hum oui. J'aurais plein de chose à dire, mais je ne suis franchement pas doué pour ça. *Lève sa main à hauteur de son visage, en pose un baiser sur le dos.* Usons de cette mauvaise foi qui nous sied si bien et changeons de sujet.

Delta :
*Léger frisson chaque fois que ses lèvres l'effleure, la touche, en l'occurrence, là, sur la main.* Mauvaise foi... Je n'en ai pas, ni bonne ni mauvaise, bien que j'en fasse montre parfois, de mauvaise foi. *Elle rit légèrement devant l'absurdité de ses propos, parler pour parler, hypocrisie du moment où elle s'attachait en se le refusant.* Changer de sujet donc ? Et de quoi allons nous parler ?

Saens :
De sujet ? Hum... rien qui ne sois scientifique, ou je vais... bref. Les pommes c'est bien. Les escargots aussi, l'alcool et les machines. Vous avez une meilleure idée ?

Delta dit :
Vous allez ..? *Bouche qui s'étire d'un unique côté.* Bref. Que diriez-vous des pommes ? Quant aux idées... Le maïs, nous étions là pour le maïs... Le petit défaut de mes vérifications... c'est que je ne m'occupe guère de mon champ, n'y connaissant rien.

Saens :
*Se souvient d'avoir joyeusement attaqué la bouteille en début d'après-midi. Avec un peu trop d'entrain même.* Oui oui, je vais... Le maïs ? Il faut qu'il soit... jaune... non ? *Hasarde-t-il tout en fixant ses hanches.*

Delta :
Moui je crois... jaune... Là il ... *Fait mine d'aller voir l'état du maïs et fait demi tour.* A vrai dire je m'en contrefous du maïs. Et les pommes donc ?

Saens :
Hum, je me contrefous des pommes aussi. C'est confortable le maïs ?

Delta :
Ce n'est guère comparable à du blé, plutôt dur, la feuille coupante... *sourit*

Saens :
Hum... pour ça aussi vous avez mené une étude ?

Delta :
Non, la première fois que je suis venue dans mon champ, j'ai manqué me couper. *Rit* Ce n'est vraiment pas pour moi cela.

Saens :
Alors pourquoi tant tenir à avoir un pied-à-terre ? Pour vous reposer ?

Delta :
Un endroit où revenir, une impression d'avoir un chez moi, sans doute.

Saens :
C'est sûrement agréable. Gamin j'ai vécu un temps en Arles, non loin d'ici, et j'ignore pourquoi je vous parle de ça.

Delta :
*Sourit* Pas besoin de raison pour parler. Pour ce qui est du confort, il y a, de l'autre côté du champ, une petite zone herbeuse. J'en ai au moins fait le tour une fois, du champ.

Saens :
Moi qui vous imaginais passer la journée sur votre lopin de terre, la serpe en main, à récolter de beaux grains de je ne sais quoi... *Sourit ironiquement et lâche la main, pour enrouler un bras autour de sa taille.*

Delta :
Je suis fille des chemins, non fille de la terre. Quoique j'aime la terre, mais pas de la façon du paysan. Bientôt, je reprendrai la route.

Saens :
Vous savez où aller ou vous êtes aussi une hasardeuse, mademoiselle ?

Delta :
Je ne sais, de ville en ville, selon les possibilités. Et me tenir informée, un rien, je ne tiens pas à rester bloquée un mois et demi pour avoir été au mauvais endroit.
Et revenir, un peu, pour mieux repartir ensuite.


Saens :
Informée... hum.*Se gratouille une tempe* Vous parlez de ces lettres officielles qui finissent dans mon brasier quotidien encore cachetées ?

Delta :
Celles là... ils peuvent bien les envoyer... Je ne risque pas de les lire, pas encore toutefois. Mais plutôt de demander aux paysans si le chemin est sûr. On trouve des commères partout.

Saens :
Vous n'êtes pas idiote... je devrais me mettre à fréquenter les lavandières, elles jaspinent pas mal. J'étais en Italie sans savoir qu'on y donnait une guerre.

Delta :
Ah là, tout de même vous avez fait fort. Hors Provence, on le savait déjà.

Saens :
*Sourit largement, la regarde.* Vous le saviez ?

Delta :
Il suffit d'ouvrir ses esgourdes, on apprend bien des choses. Les yeux mi clos, en taverne, simplement réagir à temps pour éviter les attaques de charbonniers. Ou encore en babillant inutilement, des mots finissent pas échapper. Enfin. *Le regarde, répondant à son sourire.* Oui, je le savais.

Saens :
Et dire qu'en taverne je ne fais qu'écouter ce que racontent les uns et les uns, la nouvelle houppelande de damoiselle Chose, les hausses du prix de la carcasse de bœuf, les déboires de l'université et la peste en Rouergue. J'ai probablement entendu une dizaine de fois que la guerre avait lieu là-bas mais que voulez-vous, encore cette mémoire... fâcheuse.

Delta :
Ah, ces propos là je ne les entends pas, je les occulte. Je vous l'ai dit, je ne vis que par mes désirs, et je ne désire pas les entendre. J'imagine que finalement, si votre mémoire vous avait permis de tout retenir, c'en serait sans doute pire, l'esprit habité par les modes vestimentaires et les évolutions des prix. Toujours si défaillante ?

Saens :
Défaillante ? Non, par exemple, suis très au point sur la mode vestimentaire... Hum. *Baisse le nez vers chainse usée et braies passées.* Oui, toujours, sauf quand je suis marqué.

Delta :
*Sourit en suivant son regard, sa robe défraichie n'étant de même plus très au goût du jour.* Marqué ? Et *curieuse* qu'est ce qui vous a marqué ?

Saens :
Hum, je ne vais pas vous faire une liste. Dernièrement vous. Avant vous, les vins italiens. Mémoire gourmande.

Delta :
*Plisse les yeux un instant.* Moi ? Ne serait ce pas réponse faite pour satisfaire ma curiosité et me faire bouche close ? *Sourit* Enfin, elle me plait cette réponse.

Saens :
Loin de moi l'idée de vous faire bouche close... *Pose un regard séraphique sur elle.* Juste une fâcheuse habitude de dire ce que je pense, n'y prenez pas garde.

Delta :
Au contraire, j'apprécie la franchise. Et... On reste là ? On va tenter de trouver le bout de verdure dont j'ai parlé ? On s'installe dans un champ de blé voisin ?

Saens :
Verdure, le blé risque de me chatouiller le nez. *S'arrête, comme pour mettre au point une petite précision.* Ah oui, je suis passablement ivre.

Delta :
Passablement ? *Le regarde* Vous avez bu sans moi ? *Petite moue voulue tristounette.* Dites moi que vous avez apporté à boire que je vous rejoigne.

Saens :
C'est tout simple en somme. De l'eau de vie de prune. *S'en défend :* Suis pas pochtron... suis slave. *Hausse ses épaules et la suit, rieur.*

Delta :
De prune hein ? C'est meilleur que celle de marc de raisin ? J'suis pas pochtrone... j'aime boire ! *Rit, l'entrainant toujours jusqu'à un petit carré d'herbe, un peu enfoncé en son champ*

Saens :
Meilleur ? Pour vous je n'en sais rien, moi je suis né avec ça dans le sang, ou presque. *S'étend dans l'herbe, les cannes tendues et le poids sur les coudes.*

Delta :
Alors faites moi goûter ce qui coule dans vos veines. *S'en vient s'installer à côté de lui, sur le ventre pour le pouvoir regarder tandis qu'ils conversent, pieds qui se dressent vers le ciel.*
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Tierce tentative.

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