Première expérience.

Messages : 57 Date d'inscription : 28/07/2009

Deltamu : Bonjorn sieur

Saens : Bonjour.

Deltamu regarde le nouvel arrivant

Saens passe au comptoir, avant de s'asseoir.

Saens s'offre un verre.

Deltamu : Je ne vous ai jamais croisé sur Marseille...

Saens : Ce qui est assez normal, puisque je n'y suis jamais venu.

Deltamu : Ah, vu ainsi

Deltamu sourit

Saens écluse doucement sa bière, la repose.

Deltamu : Et qu'est ce qui vous y amène ?

Deltamu est fort curieuse

Saens : Heu... le hasard ? Oui c'est ça.

Deltamu : Vous allez où vos pas vous mènent en somme ?

Saens acquiesce.

Deltamu : Je connais cela.

Saens : Z'avez l'âme vagabonde aussi ?

Deltamu sourit et file au comptoir prendre un verre

Deltamu s'offre un verre.

Deltamu : Je viens de me décider à prendre un pied à terre en cette ville

Deltamu : Mais d'ordinaire, je ne reste pas au même endroit.

Saens : Séduite par Marseille ?

Deltamu : Assez, et puis, il fallait bien un port d'attache

Saens : Ah, il en faut un ?

Deltamu : J'avais envie d'avoir un endroit où revenir

Saens : Où poser vos ailes. Hum, je peux comprendre.

Deltamu retourne s'asseoir

Deltamu : C'est un peu cela

Saens sirote le fond de son verre.

Deltamu : Et vos premières impressions sur la ville ?

Saens : Heu... c'est vous. Avant vous je... dormais je crois.

Deltamu : Et vous avez eu bon somme ?

Saens : Excellent, merci.

Saens : Mais je roupille toujours comme un ange, bref.

Deltamu : Un ange ?

Deltamu sourit

Saens : Ou presque.

Deltamu : Ou presque.

Deltamu rit

Saens esquisse un sourire.

Deltamu : Je ne me suis pas présentée, Deltamu, mais on m'appelle Delta...

Saens : Saens, enchanté. On m'appelle Saens.

Deltamu sourit

Deltamu : Quelle est cette manie qu'ont tous les gens d'être enchantés à la simple mention d'un nom ?

Saens : Je ne sais pas. C'est comme cette manie de dire santé lorsque l'on boit un verre. Mais je me plie aux
bizarreries de cette langue. Bêtement peut-être.

Deltamu : Le verre pris a sans doute quelque vertu curative, d'où la "santé", mais l'enchantement, oui, vous avez raison, simple abus de langage.

Saens : Ma tête se sent rarement bien après une soirée où auront fusé les "santé", mais vous avez sans doute raison.

Deltamu rit

Deltamu : Je vous l'accorde... pour la tête... Si j'ai raison, je n'en sais rien

Mac_acoune entre dans la taverne.

Saens : Hé, moi non plus. Bonjour.

Mac_acoune : BON MATIN A VOUS

Deltamu : Bonjorn

Saens frotte ses tympans.

Mac_acoune : Bon matin a vous

Deltamu : La forme ?

Mac_acoune : oui

Deltamu : On vous entendait hein...

Saens sourit.

Letruand entre dans la taverne.

Letruand : bonjour

Saens : Bonjour.

Letruand fait la bise a delta

Deltamu rend une bise à Jack

Deltamu : Tu as repris ta place de tavernier ?

Letruand : ben oui comme tu vois

Letruand : j'ai même viré quelqu'un de ma taverne ce matin

Mac_acoune se frotte les yeux ,pour sortir de son sommeil

Saens se cale dans sa chaise et écoute

Letruand : pour les nouveaux arrivant je m appelle jack

Saens : Saens.

Letruand : bienvenu

Saens : Merci.

Letruand : tu es de passage

Deltamu : Pour la bienvenue, il faut payer une tournée !

Saens : En effet.

Deltamu sourit en coin

Mac_acoune : ok jack

Letruand : delta toujours prete a boire un verre ?

Deltamu : Héhé, toujours

Deltamu offre une tournée générale !

Deltamu : Allez Tavernier, fais ton office !

Letruand : et oui delta la galanterie ca se perd

Deltamu : Je croyais que tu ignorais ce terme.

Letruand : c est toi qui est obligee de commander

Letruand : tu plaisante

Letruand : aurais je manque de galanterie a ton egard

Deltamu rit

Letruand apporte quatre choppines

Mac_acoune : merci madame, et sieur Sláinte

Deltamu : C'est amusant comme tu prends la mouche, t'aurait elle piquée ?

Letruand : a votre sante a tous

Saens : Oui... santé.

Deltamu lève son verre et regarde Saens en souriant

Deltamu : Santé hein..

Letruand lui apporte son verre et lui fait un bisou en meme temps

Mac_acoune : bonjour

Saens répond un sourire et s'administre une rasade. Curative parait-il.

Mac_acoune : santé

Mac_acoune glou glou

Letruand regarde mac acoune boire avec delicatesse

Deltamu : Une bise serait galanterie ? Je l'ignorais.

Letruand : une bise est signe d amitie

Deltamu boit sans sourire pour que ça ne lui goutte pas sur le menton

Letruand : du moins en ce qui me concerne

Saens , chope reposée, écoute sagement.

Deltamu repose la chopine

Deltamu : Je ne dis pas le contraire, mais le sujet était la galanterie

Deltamu : non ?

Letruand : certe demoiselle voudriez vous autre chose

Deltamu rit

Letruand : je suis a votre service

Deltamu : Et te voilà à me voussoyer !

Deltamu : Il y a du progrès.

Letruand : a votre contact le progres est innevitable soyez en sur

Letruand : puis je disposer?

Deltamu se marre

Deltamu : Tu peux, tu peux...

Letruand : j aurais preferez ...VOUS POUVEZ MON AMI

Letruand essui la table devant demoiselle delta

Deltamu : Tu aurais préféré ? Lors même que l'on se tutoie, le voussoiement n'était pas nécessaire

Deltamu : Galanterie n'est pas toujours fausseté voyons

Mac_acoune : A bientot a tantot

Mac_acoune sort de la taverne.

Saens : Au r... evoir.

Deltamu : J'ai renoncé à cela...

Letruand : ou voyez vous de la fausseté dans mes paroles juste un peu d ironie

Saens : Bien bien, je note.

Deltamu : L'ironie serait donc sincérité ?

Letruand : certe non

Deltamu : Amusement, je le conçois, j'en suis pétrie

Letruand : je m en rend compte

Saens : Elle l'est, quand l'autre la perce.

Elyouf entre dans la taverne.

Deltamu : Ça, vous l'accorde, Saens.

Elyouf : hop la..... bien le bonjour

Deltamu : Baroùn, bonjorn

Saens : Le bonjour.

Elyouf : comment allez vous ?

Letruand : re bonjour baroun

Deltamu : A merveille ma foi et vous même ?

Elyouf : egalement merci

Elyouf : bien bien bien..... quelles sont les nouvelles ????

Letruand : l anglais n est pas reapparu c en est deja une bonne

Deltamu : Il semble que Marignane soit fatale aux femmes...

Elyouf : hé hé bien drole de personnage cet anglois

Letruand : effectivement

Elyouf : marignane ???? que se passe t 'il chez Prouv ????

Deltamu : Héloïse repose en l'église de Marseille

Elyouf : Oo

Elyouf : mgrmmmmpfffff

Letruand : je vous laisse

Letruand : bonne apres midi

Deltamu : Je ne sais si le Vicomte le sait déjà, le seigneur de Vitrolles se doit de le prévenir

Deltamu : Au revoir Jack

Letruand va faire une tite bise a delta

Saens : Au revoir.

Deltamu lui rend une bise

Letruand sort de la taverne en grommelant et claque la porte.

Deltamu : Vous demandiez les nouvelles...

Deltamu : Je vous les donne...

Elyouf : et je vous en remercie, simplement j'ai l'impression que les nouvelles de l'été ont tendance a etre bien
mauvaise

Saens s'étire un peu, se lève et ramasse son sac.

Saens : Passez une bonne journée.

Deltamu : Vous partez ?

Saens : Semblerait.

Deltamu : Vous restez quelques temps en Marseille ?

Saens : ça, je n'en sais rien.

Deltamu : A plus tard... peut être, en ce cas.

Deltamu sourit

Saens : Sûrement, je pense.

Saens sourit et file dehors.

Deltamu : Bien.

Saens sort de la taverne en grommelant et claque la porte.

Messages : 57 Date d'inscription : 28/07/2009

Deltamu entre dans la taverne.

Saens : Hum ? Bonjour.

Deltamu entre tranquillement

Deltamu : Je vous ai aperçu, une envie de solitude ou je peux me joindre à vous ?

Saens : Les deux.

Deltamu sourit

Deltamu : Ce qui veut dire que je peux me permettre d'interrompre votre solitude ?

Saens hoche la tête.

Saens : C'est permis.

Deltamu s'asseoit donc

Saens se redresse un peu sur sa chaise, avale une gorgée, ça pourrait le réveiller un peu.

Saens songe que ça fait beaucoup de "un peu".

Deltamu : Vous paraissez fort fatigué, je croyais que vous aviez dormi tel un ange.

Saens : Je ne pense pas que les anges aient des sommeils très réparateurs.

Deltamu : Ah ça, je ne saurais dire, je ne suis ni ne connais d'ange.

Saens : Et moi je ne peux que le supposer, par mince empirisme.

Deltamu sourit légèrement

Saens : Vous allez bien depuis... ?

Deltamu : Je ne vais pas trop mal, le plus gênant étant de voir les gens appréciés qui vont mal

Deltamu : L'expérience de ce corps en mes bras fut désagréable... Mais nécessaire.

Saens : Vous étiez seule ?

Deltamu : Je l'étais, baignade matinale... pêche macabre...

Saens : Oh... charmant. A présent je saurais qu'il faut privilégier les bains de minuit.

Deltamu sourit

Deltamu : Au moins à cette heure ci, on ne verrait pas les sirènes échouées.*

Saens : Et au pire on les confondrait avec des algues étranges. Avec un peu de mauvaise foi.

Deltamu : La mauvaise foi a parfois bien des avantages.

Saens : De nuit, oui. De jour, c'est moins facile.

Deltamu : Tout dépend pour quoi. La nuit, l'alcool, toutes ces choses qui peuvent servir d'excuses et la servir, la
mauvaise foi.

Saens : Oui, évidemment, pour tout ce qui n'est pas une noyée...

Saens : Pardon, une sirène.

Deltamu : Je préfère le terme, en effet, il la représente bien.

Saens : Sirène muette alors. Vous prendrez un verre ?

Deltamu sourit

Deltamu : Volontiers

Saens : J'ai toujours pensé que les sirènes jacassaient comme des pies à nageoires.

Saens sourit, se lève et file au comptoir.

Deltamu essaie de se représenter des pies à nageoires et sourit, amusée.

Saens ramène deux chopes, en pose une devant elle et se rassied.

Saens offre un verre à Deltamu.

Saens s'offre un verre.

Deltamu : Je vous remercie.

Deltamu : Et à quoi boit on alors ? Si l'on ne parle pas de santé ?

Saens : De rien, à la vôtre.

Deltamu incline légèrement la tête

Deltamu : A la vôtre oui.

Deltamu : Mais la vôtre... quoi... santé ?

Saens : Je le crains.

Deltamu rit légèrement

Saens sourit.

Deltamu porte le verre à ses lèvres et en prend une bonne gorgée

Deltamu : A ce rythme, je vais être ivre avant ce soir...

Saens l'imite, sourit de nouveau.

Saens : Moi aussi, mais je n'attends pas toujours le soir pour l'être.

Deltamu : Ça, ça m'arrive souvent aussi !

Deltamu rit

Saens : Oh, ça fait deux pochtrons alors... Hum, on dit bien pochtron ?

Deltamu : Oui, je crois

Saens : Oh, tant mieux. Parfois je doute.

Deltamu : D'ailleurs je me demande d'où vient ce mot...

Deltamu : Remplir la poche dans le tronc ?

Saens rit.

Saens : Se remplir la poche, et cuver sous un tronc.

Saens : Enfin, contre.

Deltamu : Peut être.

Saens : Sous, c'est que la soirée a mal fini.

Deltamu rit

Deltamu : Je préfère contre également.

Deltamu : Même sans cuver d'ailleurs, le contact des arbres est une chose que j'apprécie.

Saens : J'y passe la plupart de mes siestes en ce moment.

Deltamu : A l'ombre des oliviers ?

Saens : Comment savez-vous ça ?

Deltamu : Une intuition, sans doute, je m'y rends parfois moi même.

Saens : Je ne vous y ai jamais crois... hum, un peu normal.

Deltamu : Vous venez d'arriver, ce ne devaient pas être les mêmes.

Deltamu sourit.

Saens : En effet. Mémoire capricieuse vous disais-je.

Deltamu : Mais si vous restez quelques temps, peut être nous y croiserons nous.

Saens : En fait je pensais repartir cette nuit.

Deltamu : Oh...

Deltamu murmure : "dommage..." et porte le verre à ses lèvres

Saens , perplexe, et par un mimétisme idiot, vide son verre.

Deltamu le vide également, le regardant plus ou moins discrètement

Saens se demande s'il lui reste une tache d'encre sur le nez.

Deltamu détourne le regard et repose son verre.

Deltamu : En tous ç'aura été un plaisir que de parler avec vous. Il est dommage que vous partier si tôt.

Deltamu : partiez* (rhaa bouh, j'ai honte)

Saens : (J'ai rien vu voyons.)

Saens : Le plaisir est réciproque, mais je vous avoue qu'il me tarde de quitter la Provence.

Deltamu : A ce point ?

Saens sourit et acquiesce.

Deltamu : Donc on risque de ne pas vous y revoir ?

Saens : Si, mais plus tard. Pour l'instant je voudrais me changer les idées. Aller vers l'Armagnac peut-être.

Deltamu : Vous rappellerez vous votre destination au fur et à mesure de votre avancée ?

Saens rit.

Saens : Elle sera assez rectiligne celle-ci.

Deltamu rit itou.

Deltamu : Tant mieux en ce cas, vous saurez ainsi retrouver le chemin de la Provence.

Deltamu : Sont ce donc Toulon et sa Lieutenante qui vous y ramèneront ?

Saens : C'est en effet une de mes rares promesses. Mais j'espère qu'elle ne m'attendra pas, je risque d'être long.

Deltamu : Les femmes vous savez...

Deltamu : Si le coeur est touché...

Deltamu sourit

Deltamu : Je me garde bien de mettre mon coeur en jeu, et je ne m'en porte pas plus mal ma foi

Saens : Hum. Qui sait, elle trouvera un charmant pâtre tout droit descendu d'Italie.

Saens : Votre coeur ? Oui, préservez-le.

Deltamu : Je m'y essaie, et ça me réussit plutôt bien.

Saens sourit.

Saens : N'y arrivez pas toujours ?

Deltamu : Si, justement.

Saens : Je suis admiratif.

Deltamu : Je n'ai pas encore été touchée par "la grâce" de l'Amour.... et si j'étais péripatéticienne, je prierais pour
que ça ne m'arrive pas. (à ne pas prendre pour le synonyme de catin^^)

Saens : (J'avais bien saisi =)

Saens : Je n'ai jamais connu l'amour gracieux, que celui qui prend aux tripes.

Deltamu : Celui qui prend aux tripes ? Racontez-moi.

Deltamu : S'il vous plait.

Deltamu en oublie même la politesse, tellement elle est curieuse.

Saens : J'aurais bien du mal. C'est comme vous disiez tout à l'heure, c'est plus à vivre qu'à narrer.

Deltamu : Ah ça, je n'en doute pas...

Deltamu : Il est ... j'allais dire mon quotidien, mais ...

Deltamu rit légèrement

Deltamu : N'éxagérons rien

Saens : Auquel cas vous auriez drôlement de la chance.

Saens sourit, amusé.

Deltamu sourit, les yeux pétillants.

Deltamu : J'en ai, ma foi, ma vie me plait, n'est ce pas tout ce qui compte ?

Saens : Si, je suis de cet avis.

Deltamu : A mon tour de vous offrir un verre, si vous en désirez un.

Saens : Je refuse rarement.

Messages : 57 Date d'inscription : 28/07/2009

Deltamu fait une simili révérence, révérence titubée toutefois.

Deltamu se rasseoit en souriant

Deltamu : Il n'empeche que... Vous ne voulez pas encore un verre ?

Deltamu a bien remarqué que le précédent n'était pas vide.

Saens : Vous tenez encore à votre plan machiavélique ?

Deltamu : Est il un autre moyen pour que vous restiez ?

Deltamu sourit en coin

Saens : ça en devient presque flatteur.

Saens répare l'offense en quelques larges, très larges lampées.

Deltamu : Une autre basse manigance de ma part.

Saens : La flatterie. Très bonne idée.

Deltamu sourit.

Saens : Flagornez, pendant que je vais chercher d'autres verres.

Saens se lève et marche, encore assez droit, vers le comptoir.

Deltamu : Que pourrais je dire ?

Saens revient armé à chaque main, pose les chopes sur la table et se rassied.

Saens : ça commence mal.

Deltamu rit et fait mine de réfléchir intensément.

Saens offre un verre à Deltamu.

Saens s'offre un verre.

Deltamu prend le verre, en silence, et le détaille du regard.

Deltamu : Il est tellement de choses à dire que je ne sais par où commencer.

Saens lève les yeux au ciel.

Saens : Commencez par le nez. C'est bien le nez.

Saens s'avachit légèrement dans sa chaise, sa bière entre les mains.

Deltamu : Votre nez ? Plutôt bien fait ma foi, bien qu'une tâche d'encre en gâche la vision.

Saens : C'est tragique de se moucher dans des feuilles.

Deltamu : Cela laisse des séquelles...

Saens : ... ridicules.

Deltamu rit

Deltamu : C'est le mot.

Saens sourit, trempe un petit coin de manche dans sa choppe et frotte le pauvre nez.

Deltamu l'arrête, posant sa main sur son bras.

Deltamu : Cessez, ce n'était que boutade, nulle tache ne l'entache.

Saens : Ce serait bien la première fois...

Deltamu : Il faut bien un début à tout, non ?

Saens : Parait-il.

Deltamu ôte sa main de son bras et se saisit de sa chope.

Saens suit la main du regard et repose son verre sur la table.

Saens : Hum ?

Saens : Vous n'avez pas l'habitude de flatter les gens n'est-ce pas ?

Grocro entre dans la taverne.

Grocro : Re

Saens lance un regard vers la porte.

Deltamu : En vérité... non.

Saens : Rebonjour.

Deltamu salue Grocro d'un signe de tête.

Deltamu reporte son regard sur Saens.

Grocro : Continuez votre discution

Deltamu : Je ne *hips* sais énoncer les flatteries pour le plaisir de le faire, ni ne sais dire autre chose que ce qui
me vient à l'esprit au moment où ça me vient à l'esprit.

Grocro : Je ne veux pas vous perturber

Saens : Moi également. Pour ça que généralement, je ne dis pas grand chose.

Deltamu sourit.

Deltamu : Le silence *hips* est appréciable à sa juste mesure aussi, mais il peut peser parfois.

Saens : On m'a souvent dit que les miens était lourds. De vrais colosses.

Deltamu : Vraiment ?

Saens acquiesce.

Saens : Tout dépend avec qui.

Deltamu : Les silences peuvent avoir nombreuses significations.

Saens : Moi j'aime bien ceux qui ne veulent rien dire.

Deltamu : Mais un silence qui ne veut rien dire, cela... ne signifie pas quelque chose ?

Deltamu sourit en coin.

Grocro : Bah si il signifie rien

Saens : Si. Que c'est absurde, et ça me plait.

Deltamu : Et qu'y a t il d'autre qui vous plaise ?

Saens : Hum... le miel.

Deltamu : Et encore ?

Saens se mordille une lèvre, réfléchit.

Deltamu : Je suis curieuse, trop peut être... Si je vous ennuie... dites le, je cesserai mes questions...

Deltamu : *hips* Mais je vous avoue que ça m'ennuierait d'arrêter.

Saens : Marcher, et apercevoir des ragondins, non non, n'arrêtez pas. Je survivrai.

Grocro : Non continuez même si ce ne me concerne pas parce que ca anime

Saens : ça anime ?

Saens sourit.

Deltamu : Les ragondins ? Ces espèces de gros rats qui nagent ?

Saens : Nous voilà reconvertis en troubadours.

Deltamu : Ce n'était pas ainsi que je voyais la soirée... Mais soit !

Deltamu rit.

Grocro : Oui ca anime un petit peu

Saens : Ah, vous la voyiez comment ?

Saens : Ravi d'animer vos heures messire.

Deltamu : Cela ne se raconte pas, cela se vit.

Deltamu sourit, l'air de rien.

Saens : C'est la pire de toutes vos manigances celle-ci...

Deltamu le regarde innocemment, ou presque.

Deltamu : Oserais je manigancer à ce point ?

Saens : Ce serait habile en tout cas, surtout pour me couper la chique.

Deltamu : Si cela vous faisait rester un jour de plus... Alors, ce serait réussit.

Deltamu plonge le nez dans son verre, le regardant par en dessous

Saens : ... pour un jour seulement ?

Deltamu : Ou plus... mais je *hips* ne prévois jamais l'avenir...

Deltamu : Chaque chose en son temps, chaque temps en sa chose.

Saens : Vous êtes redoutable dans votre genre.

Deltamu le regarde franchement, un léger sourire aux lèvres

Deltamu : Resterez vous ?

Saens : Je dois y réfléchir.

Deltamu : Alors, je vous laisse, le temps de la réflexion.

Deltamu finit son verre, le repose et se lève.

Grocro : Au revoir

Deltamu : A ce soir pour commencer ?

Saens la suit du regard, déjà pris dans une intense et terrible réflexion.

Saens acquiesce en hochant le crâne.

Deltamu lui fait un charmant sourire, ou un sourire charmeur, au choix et file, saluant Grocro d'un signe de tête.

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Deltamu prend place tranquillement

Saens avise une place non loin d'elle et s'assied, laisse retomber son sac dans un lourd floc.

Deltamu : Dites moi, vous êtes vous décidé ?

Saens : Non, j'ai dormi à la place.

Deltamu : Au moins, vous êtes reposé.

Deltamu rit

Saens : Pour deux hommes oui.

Deltamu : Tant que ça ?

Saens : Hum, un et demi, j'ai arrondi.

Deltamu : Je me disais aussi, ça faisait vraiment beaucoup.

Saens : Quand personne d'autre ne le fait je me flatte moi-même.

Deltamu : Alors vous allez le faire souvent ce soir.

Deltamu réprime un sourire.

Saens : Non non, je peux attendre que vous soyez partie.

Saens affiche le sien.

Deltamu : Dommage, j'aurais pu apprendre l'art de la flagornerie

Saens : Hélas, je ne sais flatter que moi-même.

Deltamu : Justement, cela m'aurait appris comment vous flatter.

Deltamu rit

Saens : Les autres, ça demande trop de perspicacité si l'on veut être subtil. Ah, ça oui.

Deltamu : Une autre vile manigance.

Saens : Je ne les compte plus.

Deltamu : J'en ai donc tant fait ?

Saens : Si vous saviez.

Deltamu : Justement, je ne sais plus... la mémoire, vous comprenez.

Deltamu sourit en coin

Saens : Elle vous joue des tours à vous aussi ?

Deltamu : Bien souvent malheureusement, et bien trop aussi...

Saens : Oh. C'est pratique parfois remarquez.

Deltamu : L'innocence de la perte de mémoire :"Oups, j'avais oublié."

Saens : Voilà, ça vous rend blanc comme la cuisse d'une vierge.

Deltamu sourit, amusée

Deltamu : Je ne saurais dire, je n'en vois guère, et ne me souviens de la couleur de la mienne.

Saens : Hum, j'avoue que toutes ne sont pas claires.

Deltamu : Vous en avez donc contemplé tant que vous puissiez les comparer ?

Saens : Je suis vieux, ça me donne l'impression d'en avoir vu foison.

Deltamu : Il est vrai que vous n'êtes plus tout jeune.

Deltamu affiche un léger sourire moqueur

Saens frotte sa barbe, où se cachent quelques intrus blancs.

Saens : Même plus du tout... Hum, je vais vous abandonner quelques instants. L'appel de la panse. Parait que je suis plus loquace quand elle est à demi pleine.

Deltamu : Alors, bon appétit.

Deltamu : Je m'en retourne à mes cartes.

Saens : Bon jeu.

Deltamu : Merci.

Saens se lève et va jusqu'à la porte, puis, fatalement, sort de la taverne en grommelant et claque la porte.

Deltamu joue aux cartes

[…]

Saens entre dans la taverne.

Deltamu relève la tête

Deltamu : Bien mangé ?

Saens se rassied, s'étire.

Saens : Je crois. Bien joué ?

Deltamu : Assez, oui.

Deltamu range les cartes

Deltamu : Vous croyez avoir bien mangé ? Rien de sûr donc ?

Saens : Mon pain était assez incertain lui-même.

Deltamu : Quelle idée de n'en avoir pas pris du frais au marché ?

Saens : Mais... je dormais, quand le marché était encore ouvert.

Deltamu : Il eut fallu prévoir ce matin en ce cas.

Deltamu sourit

Deltamu : Un verre pour faire passer tout ça ?

Saens : Si fait. Mais je dormais aussi. Volontiers, pour le verre.

Deltamu : Bière ? ou autre chose ?

Saens : Vous avez quelque chose à me faire découvrir ?

Deltamu : Hmm. Je ne sais trop ce qu'ils ont en fait. Quelque eau de vie sans doute.

Deltamu passe derrière le comptoir et farfouille

Saens la suit du regard, attentif.

Deltamu découvre une bouteille d'eau de vie de marc de raisin (et désolée si anachronisme ^^ pas pro des
alcools)

Deltamu : Héhé, elle était bien planquée celle là.

Deltamu prend deux petits verres et revient, bouteille à la main

Saens : C'est encore une de ces choses à l'anis ?

Deltamu : Non...

Saens : Hum. Tant mieux.

Deltamu : Euh, d'après le dessin, c'est à base de raisin

Saens rit.

Deltamu lui tend la bouteille où il est noté "eau de vie de marc"

Saens observe l'inscription, et attaque un débouchonnage en règle.

Deltamu pose les verres devant lui, le laissant servir

Saens verse l'huile dans une chope vide, l'eau de vie dans chacun des deux verres. Hume son verre, perplexe.

Deltamu prend son verre à son tour

Saens : Avec ça je vais ramper à la fin de la soirée...

Deltamu sourit en coin

Deltamu : Nulle obligation de finir la bouteille

Saens : C'est vrai. Mais reste qu'il faut tout de même lui faire honneur.

Deltamu : Tout à fait. Mais il est possible de la terminer demain.

Saens : Vous avez une bonne descente j'espère, parce que toute seule...

Saens esquisse un grand sourire et entame son verre.

Deltamu : Vous êtes donc décidé ?

Deltamu le regarde en coin, amusée.

Saens : A ? Ne pas rester ?

Deltamu : Parce que cette bouteille... seule, ce serait impossible

Saens sourit.

Saens : Vous mettriez plusieurs jours.

Saens : Il faut savoir prendre son temps.

Deltamu : Tout à fait.

Deltamu : Mais tout dépend pour quoi.

Deltamu porte enfin le verre à ses lèvres et en prend une petite gorgée.

Saens : Donc vous pensez sérieusement que cette bouteille doit être vide demain ?

Deltamu : Elle ne le doit pas, mais le pourrait si vous m'y aidiez.

Saens : D'autres se feraient un plaisir de vous aider.

Deltamu : Sans doute, sans doute, mais là, sur le moment je vous avoue que je ne songe guère à d'autres.

Saens : Mais... je pourrais l'emmener avec moi aussi.

Deltamu le regarde

Deltamu : J'ai pensé à cette possibilité, mais...

Saens : Hum ? Saens détache enfin ses yeux de ladite bouteille.

Deltamu : Je me disais que la partager avec vous était plus... sympathique

Saens : Ah. J'oubliais le partage.

Deltamu : Chose importante, ça, le partage.

Saens : Humpf, oui. Vous avez toujours autant d'arguments ?

Deltamu : Plus encore, sans doute...

Deltamu ne le quitte pas des yeux, sans s'en cacher et reprend une gorgée

Saens : C'est formidabe, vous devriez faire de la politique, des débats, ce genre de choses. Moi je ne peux pas, je ne sais pas articuler. Formidable, essayais-je de dire. Mais vous, vous feriez rage.

Deltamu rit.

Deltamu : Encore faudrait-il que je sache lire et écrire.

Deltamu : Je prends leçons actuellement, mais mon professeur n'a pas énormément de temps à m'accorder.

Saens : Vous avez une verve que des lettrés n'ont pas.

Deltamu : Vous me flattez, là.

Deltamu sourit en coin.

Saens : Non, simple constat.

Deltamu : Constat flatteur en ce cas.

Saens : Ce qui n'est pas de mon fait... Mais je le pense, en tout cas. Déjà ça.

Deltamu sourit. Puis prend une plus grosse gorgée, grimaçant quelque peu.

Deltamu : C'est fort quand même...

Saens acquiesce.

Saens : Vous voudriez une bière ?

Deltamu : Si je prends une bière, la bouteille risque d'être bien plus lente à vider.

Saens : D'accord, vous voulez une bière.

Deltamu rit.

Deltamu : Je n'ai pas dit cela.

Saens qui était à moitié levé, se rassied.

Saens : Hum, dites-moi...

Deltamu : moi !

Saens : Vous voulez quoi ?

Saens : Tsss.

Deltamu : Pardon...

Deltamu sourit

Saens : C'était mignon.

Deltamu : Ce que je veux ? là ?

Saens : Oui. A boire.

Deltamu : hmm, à boire... Ben je n'ai guère soif, et ce liquide, fort au demeurant, me sied.

Saens sourit.

Saens : Merci pour cette réponse... claire.

Deltamu le regarde en souriant.

Saens s'empare de la bouteille et se ressert. Généreusement.

Deltamu : En effet, vous risquez de rouler sous la table.

Grocro entre dans la taverne.

Grocro : Re

Saens : Rebonsoir.

Saens : Non, pas encore.

Deltamu jette un regard un rien agacé au nouvel arrivant.

Deltamu : Rebonsoir...

Grocro : Je vous gene ?

Deltamu : Vous avez de la résistance ?

Saens siffle une nouvelle gorgée.

Saens : Pire que ça.

Grocro : Bon bah si je dois m'en aller. Je vais y aller

Deltamu : Au revoir Grocro.

Saens : Hum, au revoir.

Grocro : Passé une bonne fin de soirée

Saens : Mais vous aussi.

Grocro : Au revoir

Grocro sort de la taverne en grommelant et claque la porte.

Deltamu : Donc plus que de la résistance ?

Saens : Hein ? Oui. Enfin non.

Deltamu : Merci pour ... cette réponse claire.

Saens rit.

Deltamu rit itou

Saens : Je tiens très bien l'eau-de-vie. Suis slave. C'est familial. Bref.

Deltamu : Donc pour vous garder ivre et incapable de partir, il eut fallu quel alcool ?

Saens : Le vin est assez efficace, étrangement.

Deltamu : Quoique... En fait je me demande s'il n'est pas mieux que vous ne soyiez point trop ivre...

Saens : Ah ? Je suis pourtant assez amusant quand je rampe parait-il.

Deltamu : Sauf que rampant... Hem...

Deltamu se ressert un petit verre, concentrée dessus

Saens : Hum. Sauf que rampant... je ne servirais pas à vos plans ?

Deltamu sourit en coin, toujours concentrée sur le verre, goutte à goutte presque

Deltamu : Je n'aurais pas dit ça comme ça... ou je ne l'aurais pas dit...

Saens : Et vous auriez dit quoi ?

Deltamu : Cela ne se dit pas...

Saens : Je vois...

Deltamu relève la tête, reposant la bouteille et le regarde

Deltamu : Et que voyez vous ?

Saens : Même réponse.

Deltamu ne le quitte pas des yeux, un léger sourire aux lèvres

Saens : Encore cette histoire de tache ?

Saens sirote lentement son verre, jusqu'à la lie, l'observe par-dessus. Déglutit et repose le verre.

Deltamu : Du tout...

Deltamu : Je m'interrogeais

Saens : A propos de ?

Deltamu : Je pensais... à ce qui se vit.

Saens : Vous n'avez pourtant pris qu'un verre.

Deltamu : Faut il donc être ivre ?

Saens : Tout dépend avec qui l'on est. Avec moi, je pense oui.

[…]

Grocro : Oh ma petite dame calmer *hips* vous

Saens hausse un sourcil las.

Deltamu soupire

Aziyade : sacré amabilité marseillaise!

Deltamu : Sortez, s'il vous plait Grocro et Azi

Grocro : C'est l'amour *hips*

Aziyade : pas de soucis

Grocro : Bon je *hips* vous laisse

Saens : Au revoir.

Grocro : Ah non

Saens : Ah ?

Aziyade : Ciao ! oubliez pas de vous preserver^^

Deltamu : Au revoir.

Grocro : On est quel jour aujourd'hui

Deltamu : Grocro !

Grocro : Oui c'est moi ?

Deltamu : Dehors !

Aziyade sort de la taverne en grommelant et claque la porte.

Grocro : OOh doucement madame

Grocro : Allez *hips* bonne nuit........

Deltamu : Merci. De même.

Grocro : .......blanche les ourtereaux

Grocro sort de la taverne en grommelant et claque la porte.

Saens le regarde sortir, tout perplexe.

Deltamu l'observe et rit

Deltamu : Vous en faites une tête...

Saens : Hum ? Navré.

Deltamu : Je vous en prie. Ils sont ... curieux...

Saens : Je vois ça... pas l'habitude des villes à rumeurs.

Deltamu : le gros défaut de celle ci. Enfin... J'avoue que je ne formalise pas là dessus

Saens : Les rumeurs ? Moi non plus, je trouve juste ça surprenant. Hum, je ne côtoie pas beaucoup de monde en général.

Deltamu : J'ai cru remarquer que vous êtiez assez solitaire.

Saens hausse doucement les épaules.

Deltamu : Ne l'êtes vous pas ?

Saens : Si. Mais je vous l'ai dit, c'est parce que je ne sais pas converser.

Deltamu : Mais vous dialoguez fort bien. Je vous avoue que je préfère le dialogue également.

Saens : Mais vous conversez fort bien aussi, je vous l'envie.

Deltamu hausse un sourcil

Deltamu : Si vous le dites...

Saens : Vous avez la spontanéité qu'il faut.

Deltamu : Si vous le souhaitiez vraiment, vous l'auriez aussi, encore faut il aimer être entouré de nombreuses
personnes.

Saens : Hum... ça aussi j'ai du mal.

Saens sourit.

Deltamu lui sourit.

Deltamu : Alors il ne faut pas se forcer

Saens : ça par contre, je sais très bien faire.

Deltamu rit.

Deltamu : Mais il est parfois nécessaire de se fondre à la foule si l'on souhaite ensuite pouvoir dialoguer.

Saens : Pas toujours. Vous étiez seule en taverne.

Deltamu : Ah, c'est vrai.

Saens : Hum, je serais entré même s'il y avait eu une hordes de commères autour remarquez.

Deltamu : Ah oui ? Vous aviez si soif ?

Saens : En quelque sorte.

Deltamu : Et quoi d'autre sinon ?

Saens : Vous ne vous en doutez pas ?

Deltamu : J'attends que vous me le disiez.

Saens : Que ? J'avais envie de vous sauter dessus ?

Deltamu hausse un sourcil, amusée.

Deltamu : C'est le cas ?

Saens : Bien sûr.

Deltamu : Ah oui ? Et cette lieutenante toulonnaise ?

Saens : Je vais devoir l'affirmer par trois fois ? Je n'y suis pas lié comme vous pourriez le croire.

Deltamu : Et ... je vous avoue, que... vous y seriez lié, ça ne changerait rien...

Saens : N'auriez pas de scrupules ?

Saens sourit, amusé.

Deltamu : Je devrais ? Je vis au gré de mes envies.

Saens : Présentement non, car moi aussi.

Deltamu : Et donc, dès votre entrée... ?

Saens : Hum, oui ?

Deltamu : Affirmez-le donc, une troisième fois

Deltamu sourit en coin

Saens : Hum, mes idées sont devenues moins sages. Si si, elles l'étaient. Satisfaite ?

Deltamu : Satisfaite ? Pensez-vous ? Pas encore, non...

Saens : Une quatrième ?

Saens vide son fond de verre, la regarde de nouveau.

Deltamu : Ne disait on pas que ces choses ne se disaient pas ?

Deltamu incline la tête, interrogative

Saens : Raison de plus pour en parler.

Deltamu : Si vous y tenez...

Saens : Hum non, trois, ça m'a suffit.

Deltamu rit légèrement, se mordillant la lèvre inférieure.

Saens repousse légèrement son verre, pour ça deux auront suffit.

Deltamu se lève et se positionne derrière lui et chuchote à son oreille : ne disait on pas que cela se vit ?

Philremy1 entre dans la taverne.

Philremy1 : bonjour

Saens regarde la porte.

Deltamu se redresse... grommelant

Saens : Au revoir.

[…]

Deltamu : Je vous trouve bien... patient pour quelqu'un qui voulait me sauter dessus...

Deltamu sourit en coin

Saens : Je peux attendre, j'ai jusqu'à demain soir.

Deltamu : Vous restez donc... Pour la bouteille, c'est cela ?

Saens réprime un léger rire.

Saens : Voilà, pour la bouteille.

Deltamu : Je me disais aussi, c'eût été trop beau.

Deltamu sourit.

Saens : C'est que l'eau de vie de marc de raisin, il n'en existe qu'une bouteille voyez-vous.

Deltamu : Oui, je vois, je vois très bien.

Saens : Vous revoulez un verre ou... ?

Deltamu : Ou ? Je vous veux plutôt vous, mais il parait que nous avons le temps

Saens : Nous l'avons. Reste à décider quel usage en faire.

Deltamu : J'aime assez discuter avec vous, bien que d'autres idées me viennent régulièrement en tête.

Saens : ça va être dur d'allier les deux.

Deltamu : Je le conçois.

Deltamu : On peut déjà... se rasseoir ?

Saens : Sur les chaises ?

Deltamu : Sur la table ? par terre ? comme vous voulez

Saens : Je demandais niaisement... les chaises, c'est très bien.

Messages : 57 Date d'inscription : 28/07/2009

Delta :
*Lui prend le bras tandis qu'ils cheminent en direction de la plage*
J'y vois fort mal, je me permets.

Saens :
Mais faites, faites, il faut bien que je serve à quelque chose. *La suit, ayant un sens plutôt désastreux de l'orientation.*

Delta :
*sourit dans la nuit, le menant à une autre plage que celle où elle a trouvé la sirène, vers une petite crique* Là, vous allez servir la science, donc vous servez déjà à quelque chose.

Saens :
C'est que je suis polyvalent en plus... *S'arrête arrivé à la crique, regarde un bref instant la lune miroiter sur l'eau, réalise qu'il s'en fout totalement et laisse tomber son sac dans les galets.*

Delta :
Vous êtes une perle rare. *murmure : * est ce là flagornerie ? Permettez, je m'y essaie. *lui relâche le bras au moment où il lâche son sac et s'avance un peu vers l'eau, entreprenant de se défaire de sa robe*

Saens :
*Esquisse un sourire sans la quitter du regard, et, comme la science nécessite un minimum de sens pratique, ôte sa chainse par le col et l'envoie rejoindre le sac.*

Delta :
*finit d'ôter la robe et enlève aussi la fine chemise qu'elle porte au dessous, se défaisant alors de ses chausses, se tourne vers lui, * Vous venez ? la science n'attend pas !

Saens :
*Tout déglutissant, se demande s'il doit garder ses braies par décence, avant de réaliser que la science ne se pique pas non plus de pudeur. Se dévêt donc docilement et s'avance, jusqu'à avoir les pieds dans l'eau. Frissonne d'un coup.*

Delta :
*l'accompagne à l'eau, à deux pas de lui, avançant pour avoir de l'eau jusqu'à sa taille et se retourne, ne l'entendant pas.* Craindriez vous de servir la science ? Elle n'est pas si froide. *Le regarde impudiquement, la science voyez vous, sous la lumière lunaire.*

Saens :
Disons que je suis un scientifique un peu frileux. *Se mordille une lèvre et s'enfonce à son tour dans le bleu, enfin le noir, jusqu'aux hanches. Passé un moment glaçant, souffle un bon coup, les yeux rivés sur les sciences adverses.*

Delta :
"Un peu" frileux ? Essayez de vous baigner en hiver pour voir. *Le voyant tout proche, lui prend une main et l'attire vers elle, non sans, sourire taquin aux lèvres, reculer plus encore dans l'eau, laissant le noir commencer à vouloir gagner sa gorge. Sourire un rien plus crispé quand même tandis que son épiderme réagit à la fraicheur du liquide environnant.*

Saens :
Hum non, je n'essaie pas justement... *Forcé de la suivre, frémit jusqu'aux oreilles mais ne sait plus pourquoi. Les quinquets en aller-retours entre son visage et sa gorge quasiment engloutie, toute galanterie mise à part, il reprend peu à peu du poil de la bête.*

Delta :
Si vous essayiez... vous sauriez qu'elle est... chaude en comparaison. *Cesse de reculer, non sans continuer à l'attirer vers elle, un long frisson lui parcourant l'échine et se dresse quelque peu sur la pointe des pieds, l'autre main sur son épaule, pour lui murmurer :* et que réclame la science désormais ?

Saens :
Mais... tout ce qu'un bain de minuit comporte. Une plage, de l'eau, pas forcément glacée mais nous y avons droit, un dessapage en règle, ça s'est fait, et une véritable immersion. *Sourit largement, avant de disparaître sous l'eau et de réapparaître une toise plus loin, ébouriffé comme un hérisson*

Delta :
*Amusée, prend une grande inspiration, regarde l'eau qui lui semble encore plus froide... expire... Reprend une inspiration et suit le même chemin, remontant non loin. L'observe et constate en riant l'état de sa chevelure. Se rejette en arrière, tête sous l'eau pour ôter les mèches qui lui brouillaient la vue. Elle fait ensuite la planche, battant légèrement des pieds pour revenir en ce qu'elle estime être sa direction*

Saens :
*Profite sournoisement de ce qu'elle fait la planche pour s'avancer derrière elle, observateur. Du noir jusqu'au cou, pose une main sur son bras, se sert de l'autre pour écarter quelques mèches brunes et fait le saut en douceur, sa bouche contre sa nuque.*

Delta :
*Ne s'était visiblement pas trompée de direction, le constate en sentant sa main sur son bras, cessant dans le même temps d'avancer. Un frisson la parcourt toute, sans doute dû au vent léger venu du large et qui effleure sa peau humide. Ou pas. Se redresse alors, dos à lui, une brûlure sur la nuque.*

Saens :
*Ne s'en détache pas, de la nuque, et glisse un bras autour de sa taille, au cas où elle le confondrait encore avec une obscure brise. Et de se presser indécemment contre elle, et poser l'œil sur une épaule marquée. Effleure le tatouage d'un index, puis des lèvres, sans rien demander.*

Delta :
*Se sent enlacée par bien plus intéressant que la brise et pose sa main sur la sienne. Lascive, ondule contre lui, totalement impudique. Ferme les yeux sous la caresse du doigt et des lèvres et se retourne tout à coup, cherchant son regard et s'en vient effleurer, légèrement, ses lèvres des siennes, légèreté qui contraste avec son corps qui se presse contre le sien.*

Saens :
*Oublie la science, les expériences, oublie même l'eau, le marc de raisin et les ragondins. Pose son regard dans le sien, des billes grises contre des billes bleu sombre et amplifie le baiser avec tout le manque de délicatesse masculin qui le caractérise. En vient vite à lui manger les lèvres.*

Delta :
*Baiser vorace qui réveille la faim qui la taraude, ses dents parfois allant lui mordiller les lèvres. L'affamée apprécie d'être goutée, ses mains s'allant nicher sur les épaules du dévoreur dévoré, entreprenant, méthodiquement de se hisser pour lui enserrer la taille de ses jambes. Le tout, sans que ses billes ne quittent les siennes.*

Saens :
*Lueur mi-rieuse, mi-lubrique dans la prunelle, se bâfre, comme un ours qui serait resté quelques heures devant un pot de miel sans pouvoir y glisser la patte. Maintenant que les bouches sont aussi brûlantes que les corps, apporte le maintien de ses bras, appuie, presque en urgence, un entre-jambe tendu comme un âne turc contre le sien.*

Delta :
*Savoure la bouche gourmande, mise à nu, comme s'il lui restait le moindre tissu sur la peau, par le regard qui l'affame d'avantage. Ne sent même plus la fraicheur de l'eau, sans doute la réchauffent ils autour d'eux. Et, le sentant contre elle, relache un instant ses lèvres, plongeant à nouveau dans les prunelles qu'elle avait abandonnées un instant. Se laisse alors glisser, doucement, tout... trop doucement sur lui. Le laisse glisser en elle, prenant tout son temps... taquine ? Sans doute, se punissant elle même.*

Saens :
*Par un bien heureux hasard, a le goût des tortures douces, et réfrène le coup qui lui démange les reins, à grand coup de patience sur le cervelet. Le brun caresse le bas d'un dos, en égratigne le creux quand la lenteur se fait trop terrible. Si le regard est joueur, le reste le trahit.*

Delta :
*La cambrure s'accentue lorsque la main la parcourt, dévoilant son buste préalablement emprisonné entre leurs corps enlacés. Prise à son propre piège, termine sa descente sur une note brusque, trop avide pour continuer à le, à se torturer. Mains qui se crispent un instant, ongles qui se plantent dans les épaules du voyageur.*

Saens :
*Et de donner le mouvement en staccato après avoir lâché un bref, mais sans équivoque, gémissement - la note brusque, l'imprimé des ongles. Le souffle lui est beaucoup moins régulier que le reste, altéré déjà, et ne va pas en s'arrangeant lorsqu'il soude de nouveau ses lèvres aux siennes. Le va-et-vient s'amplifie, vengeance douce pour la géhenne infligée.*

Delta :
*Ongles qui ne s'enfoncent que plus encore alors que le mouvement s'accélère, gémissement qui s'étouffe contre les lèvres qui la bâillonnent, et quel bâillon ! Son qui s'échappe entre leurs lèvres embrasées, flammes qui lui irradient le bas ventre ; une brume les entoure sans doute. Vengeance qui la rend enragée, elle se remet à lui dévorer les lèvres, suivant son va-et-vient, imprimant parfois un léger contretemps.*

Saens :
*Le brun, homme d'oreille, ne s'enhardit que davantage en l'entendant gémir. Les ongles peuvent bien s'enfoncer qu'il les sent de moins en moins, et certaines douleurs douces sont les bienvenues en ces situations. Grâce soit rendue à la poussée d'Archimède qui lui libère en partie les mains, mains qui s'en vont agacer une croupe, souligner la courbure d'une fesse, et puis, gaillardes, le galbe d'une cuisse.*

Delta :
*Remercierait le ciel de l'avoir placé sur sa route - ou d'avoir placé sa route là où elle se trouvait - si elle croyait en de quelconques cieux. Libère ses épaules, les mains s'allant nicher dans son dos, y traçant des sillons incontrôlées de par une griffe exploratrice. Ses lèvres se défont des siennes pour s'en aller visiter son cou, son souffle irrégulier s'y promenant tandis que sa mâchoire s'entrouvre pour laisser ses quenottes se saisir du lobe de son oreille.*

Saens :
*Remué jusqu'aux entrailles, au mordillement, pousse un léger râle, sec comme avant l'orage. Après ce petit épisode décisif et quelques moments plus tard, il se fait bruyant aussi, l'explosion dans son bas-ventre l'expédie ad patres et jusqu'aux anges, petite mort qu'il vit les hanches plaquées aux siennes et la tempe posée dans son cou. L'acmé passé, lâche un léger juron appréciateur, où il est question d'un foutu Christos. *

Delta :
*Au moment crucial, palpitations dans les entrailles, resserre ses guiboles autour de lui, cherchant, si cela était encore possible, à accroitre cette agonie divine. Reste ainsi accrochée à lui un moment encore, sourire béat suspendu aux lèvres. S'en vient lui murmurer à l'oreille délaissée :* alors ? qu'en dit la science ? *d'une voix qu'elle aurait voulue plus assurée, rendue maladroite par la descente à peine amorcée.*

Saens :
*Une nuée de fourmis dans les mollets et souffle encore incertain, lâche un léger rire. Sa voix n'est guère plus assurée, un peu rouillée même.* Que les bains sont bien meilleurs après minuit, et qu'il ne faut pas l'ébruiter.

Delta :
*Acquiesce et le libère alors, non sans lui arracher un baiser au passage, une main effleurant son torse et s'y posant telle un papillon [de lumière... pardon c'est l'heure qui veut ça]* J'affirme... et je confirme. Ou l'inverse... mais en tous cas, je n'infirme pas. Gardons cela pour nous, il serait dommage de ne plus avoir la tranquillité (enfin) gagnée ce soir.

Saens :
Voilà, notre secret [le secret, le secret de nous - vrai qu'il est tard.]. *Gourmand, lui vole la seule chose qu'il sache dérober, un énième baiser. Le froid de l'eau le rattrape en fourberie et lui engourdit la nuque, il passe la main dessus, réfléchit.* Une autre expérience plus au sec vous tenterait ?

Delta :
*Se laisse volontiers délester d'un baiser, frissonnant à son tour sous la morsure de l'eau, décidément, elle ne bouillait donc pas ?* Au sec ? Et au chaud... Je n'ai pas grand logis, mais une paillasse propre recouverte de drap ainsi qu'une cheminée dont la chaleur emplit vite la pièce... *Doigt qui s'aventure sur son torse.* Bien que je doute d'avoir besoin de cheminée pour avoir chaud... *S'éloigne alors en direction de la berge et l'attend alors que l'eau lui arrive à mi cuisse.*

Saens :
*Ravi de servir de poêle pour le restant de la nuit, ou le début du matin c'est une question de point de vue, la rejoint, déjà ragaillardi, glisse une main avide sur une fesse et la dépasse pour aller enfiler sa chemise.*

Delta :
*Sourit à la caresse et le suit, ne remettant de sa tenue que sa chemise légère, la robe sur le bras, à cette heure... Enfile ses chausses et s'approche de lui, pointe des pieds en action pour lui permettre de lui baiser la nuque.*

Saens :
*Lance un regard brillant sur la chemise, dotée par l'humidité d'une transparence appréciable ; braies et chausses passées à leur tour il lui propose son bras.*

Delta :
*Prend volontiers le bras, ne remarquant pas son regard, ou faisant mine de ne pas l'avoir vu, attend qu'il se saisisse de son sac et l'entraine en sa demeure. Chemin faisant, songe à quelque chose, fait un léger détour, les ramenant devant la taverne.* La bouteille... on ne peut décemment la laisser ici.

Saens :
*Regarde par la vitre, perplexe, la bouteille restée seule.* Hum, voulez que j'aille la chercher ? Pourrions continuer à l'achever devant votre feu. De cheminée.

Delta :
C'est surtout que si elle venait à disparaitre, nous ne pourrions nous en occuper demain, et je crains de ne pas me lever assez tôt pour reprendre la place devant elle avant qu'elle ne soit embarquée. En gros... réponse claire s'il en est, oui, j'aimerais que vous l'alliez chercher. Quant à mon feu... N'en parlons pas. *Sourire espiègle qui se glisse sur ses lèvres*

Saens :
A vos ordres... *S'introduit en douce dans la taverne, tâtonne et trouve la bouteille. Aura laissé quelques écus avant de ressortir, son forfait à la main, une goulée déjà ingurgitée sur le pas de la porte. Lui redonne son bras et lui tend l'objet du délit.* Vous avez l'homme, vous avez la bouteille... suffisamment d'éléments pour votre expérience ou... ?

Delta :
Hmmm *prend le temps de réfléchir, on d'en donner l'impression* Il me semble que tout y est, allons y. A vrai dire, la bouteille est plus pour l'homme qui se qualifiait de pochtron, je n'ai chez moi que de quoi faire des tisanes. *sourit en coin, se saisissant du bras tendu et le guide, son propriétaire avec, vers une petite demeure des plus simples.*